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15 sur 100, note donnée au (CFI) centre de facilitation des investissements en Haiti par la Banque mondiale

Georges Andy Rene-lamothe-cfi

Imaginez qu'un entreprise étrangère spécialisée dans l'agrobusiness soit intéressée à faire l'acquisition d'un domaine de terre arable pour implémenter ses activités en Haïti. Malgré les opportunités de création d'emplois, les premières demandes de renseignements de cette entreprise auprès du Centre de Facilitationdes Investissements risquent pour une quelconque raison de n'obtenir aucune réponse.

15 sur 100, c'est la note qu'un récent rapport de la Banque mondiale attribue au Centre de Facilitation des Investissements (CFI) pour ses performances en matière de traitement de dossiers d'investissements. Ce résultat est d'autant plus déplorable que les agences de promotion d'investissements des autres pays de la région (Amérique latine et Caraïbes) accusent une moyenne de 29 %.

Ce rapport de la Banque mondiale s'appuie sur un indicateur intitulé « Global Performance Investment Benchmarking » qui observe la capacité de ces agences à satisfaire les demandes de renseignements des investisseurs. Selon la Banque mondiale, il existe une relation significative entre les flux d'Investissements directs étrangers (IDE) entrants dans un pays durant les six dernières années et la performance de son agence de promotion des investissements mesurée par le GIPB.

Fournir de meilleurs services dans le traitement des demandes des entreprises paraît plus difficile pour les agences de promotion que d'avoir un site web bien conçu. Dans le classement mesurant la promotion des investissements à travers la Toile, le Centre de Facilitation des Investissement a fait un bond considérable de 32 à 85 sur 100 entre juin et décembre 2012.

Néanmoins, selon le rapport, c'est le traitement des demandes de renseignements qui constitue l'élément le plus important dans la promotion des investissements « car elle implique l'interaction avec le potentiel investisseur et représente alors la meilleure occasion pour les agences de promotion des investissements d'influencer directement les décisions d'investissements des entreprises », expliquent les experts de la Banque mondiale qui recommandent au CFI d'être plus réactifs aux demandes de renseignements d'investisseurs.

Carl-Henry CADET
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Le Nouvelliste
Source : Rapport de Global Investment Promotion Benchmarking 2012 de la Banque Mondiale

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