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Investissements directs étrangers : la difficile équation haïtienne

 Sous l’angle précis des investissements directs étrangers (IDE), il est réaliste de dire que tout n’est pas morose au pays haïtien.  Ainsi, en consultant les données[ii] du « World Investment Report 2012 » on observe un regain apparent de l’intérêt des investisseurs étrangers pour Haïti depuis le séisme du 10 janvier 2010.  Le pays enregistre un flux entrant progressif des IDE, de 150 millions USD en 2010  à 181 millions USD en 20

11. Un niveau comparable a été atteint en 2006 avec 160 millions USD avant un creux considérable entre 2007 et 2009. Vraisemblablement, la tendance à la hausse de l’IDE en Haïti devrait se maintenir  en 2012. Nonobstant, même en atteignant 181 millions USD, ces IDE  sont largement insuffisants à donner une nouvelle impulsion à l’économie haïtienne.
Par exemple, chez nos voisins dominicains, durant la même année, les IDE représentaient 2 371 milliards USD. Le Canada[iii] à lui seul a injecté 433 millions CAN dans l’économie de la République dominicaine en 2011.

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 Il s’épuise, le capital de sympathie sur lequel Haïti avait fondé toute sa stratégie pour attirer un afflux massif d’investissements étrangers après le tremblement de terre de 2010. Il faut ajouter à ce constat la menace d’une nouvelle récession sur l’économie mondiale ainsi qu’une crise d’emploi aigue sans précédent  dans plusieurs pays avancés.  Par exemple, aux États-Unis [iv], il faudrait créer près de 14,9 millions d’emplois afin de remplacer ceux détruits par la dernière récession et absorber la croissance de la main d’œuvre américaine afin de parvenir vers janvier 2014 au même taux de travail d’avant la récession (Katz, 2010).  La création d’emplois devient le principal enjeu dans la société américaine. Dans ce contexte, les priorités en matière d’emploi du gouvernement américain sont de conserver les investisseurs chez eux, relocaliser au lieu de délocaliser les entreprises, relancer les filières manufacturières locales.

D’où la nécessité de bien définir des stratégies alternatives adaptées au contexte international et à la réalité haïtienne. Cette réalité est douloureuse pour les Haïtiens qui sont bien conscients de la distance qui sépare Haïti des pays en voie de développement. Certains leaders haïtiens ne cessent de réclamer des interventions publiques dans le but d’améliorer l’environnement global des affaires, d’autres plus de stabilité politique pour la bonne marche de l’économie.  Certaines fois, les observateurs nationaux sont même plus sévères que les étrangers dans leurs critiques et leur lecture de la réalité haïtienne. Ainsi la presse haïtienne a maintes fois dressé un portrait identique à celui brossé dans des rapports mentionnés plus haut : «… la culture de l’investissement en Haïti peut être liée à des pratiques mafieuses et dangereuses, et ceci au plus haut niveau. En plus de toutes les infrastructures nécessaires à mettre en place pour assurer un climat propice au développement des affaires, Haïti fait aussi face à deux autres problèmes majeurs : la fuite de ses ressources humaines à l’étranger (83 % des cadres haïtiens sont dans la diaspora, selon la Banque mondiale) et un système judiciaire moribond. De plus, l’économiste Leslie Péan préconise que « les conditions fondamentales pour réaliser le bond quantitatif recherché par tous pour l’économie haïtienne passent par l’établissement de la confiance entre les Haïtiens en appliquant d’abord et surtout une politique qualitative d’inclusion de tous les enfants du pays... » (5). Dans un tel contexte, pour que des investisseurs reprennent confiance, il faudra que les autorités haïtiennes démontrent leur bonne foi en luttant contre la corruption, en construisant les infrastructures adéquates et que tous les Haïtiens puissent faire preuve d’un changement de mentalité aussi bien que de comportement. Des sacrifices essentiels qui, même s’ils se réalisent, prendront certainement du temps. » (Nancy Roc dans Le Matin[v], 7 octobre 2009).

En regardant évoluer certains acteurs de la scène politique haïtienne, on ne peut s’empêcher de se demander : les politiciens haïtiens sont-ils seulement conscients de l’immensité et de la complexité des défis qui attendent le pays ?  Voient-ils ce que la plupart des observateurs étrangers et nationaux constatent dans leurs rapports et analyses?  Sachant que le risque politique occupe une part prépondérante dans le risque global du pays présenté aux investisseurs étrangers, ces questions sont plus que justifiées.

Revenons à une plus proche lecture des stratégies de « séduction » des investisseurs étrangers de tous les types d’industrie.  Les industries des ressources naturelles (pétrole, gaz, métaux, minéraux industriels, etc.) font exception car elles peuvent tolérer un degré de risque plus élevé. Elles sont en opération même dans les pays en guerre ou en proie à des conflits armés internes. Ces industries éclosent là où se trouvent les ressources à exploiter, et s’en vont après épuisement des stocks ou quand les mines ne sont plus rentables. Le modèle de gestion dans les industries des ressources naturelles est unique. Les compagnies de cette industrie manifestent leur intérêt spontanément  --forçant même l’entrée dans le pays si nécessaire-- dès que la quantité de ressources disponibles le justifie.  Avec l’explosion des prix de l’or, les mines fermées par le passé redeviennent extrêmement rentables, et de nouveau attisent les désirs de gain des investisseurs. Les gouvernements n’ont pas à déployer beaucoup d’efforts en vue d’intéresser les compagnies minières à part de concevoir et de promouvoir un code minier attrayant. Ce n’est pas un hasard si les grandes compagnies minières américaines et canadiennes s’intéressent aux mines d’Haïti. Le véritable enjeu pour l’État haïtien est de négocier des ‘’contrats équitables’’ –dont les termes sont rendus publics--, afin que les conventions signées prennent en compte la protection de l’environnement, l’indemnisation correcte des populations, des conditions de travail satisfaisantes pour les mineurs ainsi que la réhabilitation des terres après la fin de l’extraction de nos ressources naturelles. Les négociations sont toujours serrées  avec la toute puissante industrie minière, et même dans les pays développés. Certains pays développés ou régions ont réussi à arracher jusqu’à 30 % de redevances en combinant un seuil sur la valeur brute et un seuil sur les profits ; le Québec par exemple tire 16 % sur les profits miniers[vi]. On voit à quel point les 2,5 % proposés[vii] à l’État haïtien sont insignifiants, et cela sans compter les importantes concessions en avantages fiscaux et douaniers  faites aux grandes compagnies minières réduisant la part véritable de l’État haïtien. De plus, il arrive que les États reçoivent leur part de revenu seulement après plusieurs années d’exploitation. Et parfois, les États n’empochent pas leur dû selon les ententes négociées ; des pays africains en ont une certaine expérience. Les particularités des industries des ressources naturelles ayant un seuil de tolérance élevé au risque placent ces industries dans un secteur à part.

Il faut noter qu’en général les pays adoptent des stratégies concertées et à plusieurs vitesses en vue d’attirer les investissements directs étrangers : une stratégie globale et des stratégies sectorielles. Les secteurs d’activités dits prioritaires sont depuis bien longtemps identifiés en Haïti. Certains sont plus actifs tel que l’industrie de sous-traitance et  les télécommunications. Les trois autres secteurs prioritaires sont l’énergie, l’agro-industrie et le tourisme. La stratégie sectorielle de l’industrie de sous-traitance est la mieux élaborée et promue, basée sur des infrastructures réelles, l’accès aux grands marchés (spécialement le marché nord-américain), d’importantes exonérations fiscales, des facilités administratives (douane), des faibles coûts de production (main d’œuvre bon marché), des campagnes de promotion et de prospection régulières. L’objectif n’est pas de défendre ni de dénigrer l’industrie de sous-traitance dans cet article. Les réserves relatives à cette industrie ont largement été débattues par des spécialistes haïtiens. C’est un débat souvent explosif en Haïti qui nous éloignerait trop du sujet principal de ce papier.  L’industrie de sous-traitance demeure malgré tout un secteur stratégique pour attirer les investisseurs étrangers en Haïti.  

Un autre secteur sur lequel Haïti mise son espoir de redressement économique est le tourisme. Comme c’est le cas dans le secteur agricole, il existe un plan de développement du tourisme en Haïti dont la mise en œuvre est freinée principalement par le manque d’investissements en infrastructures ; la version la plus aboutie de plan directeur du tourisme date de 2006. Les investissements hôteliers d’après-séisme tels qu’annoncés récemment sont limités et visent principalement à reconstituer une partie de l’offre d’hébergement d’avant la catastrophe. De toute façon le nombre de chambres d’hôtel disponibles, moins de 1000, demeure insuffisant pour accueillir le peu de visiteurs actuels. Les investissements réels dans ce secteur tardent parce que le pays est loin de projeter l’image rassurante, plaisante et hospitalière indispensable à l’essor du tourisme de masse. Les acteurs du secteur touristique en sont bien conscients et il est logique que leur priorité légitime soit d’aboutir bientôt à la définition d’une nouvelle stratégie de promotion afin de renverser cette image ‘’peu convenable’’.

On revient encore et toujours à cette image nuisible, toxique, qui précède et suit le pays dans tout et partout. Exception faite de notre art et de notre littérature ‘’qui nous sauvent’’ paraphrasant Dany Laferrière.  Pourtant  ces prestigieux ‘’paravents’’ n’arrivent pas à détourner les yeux durablement de notre désastre quotidien.  Ce qui nous amène à aborder la stratégie globale adoptée par l’État haïtien.

Au cours de notre recherche et au moment de rédiger cette analyse, nous n’avons pas pu nous procurer un  ‘’document unique’’ qui scelle la stratégie de l’État haïtien en matière d’investissements étrangers.  Pour l’instant, la partie visible de la stratégie haïtienne  révélée par quelques éléments épars et des déclarations d’intention se résume ainsi : rénover le code des investissements, multiplier des zones franches, réformer le code minier ainsi que la loi sur les zones franches. D’autres réformes spécifiques ciblent le cadre légal des affaires en mettent un accent particulier sur la modernisation du processus de création d’entreprise.

Par parenthèse, qui dit zones franches en Haïti sous-entend bas salaires et main d’œuvre non-qualifiée ainsi que des controverses et conflits sociaux aigus que suscite ce sujet. Sans entrer dans le vif du sujet, on sait aussi que cet ‘’argument de vente’’ ou de marketing international du pays constitue un frein à l’essor d’autres secteurs prioritaires dans le pays. Si le secteur textile de l’assemblage s’accommode facilement de la main d’œuvre peu qualifiée, d’autres au contraire requièrent une main d’œuvre d’une plus grande compétence. Par exemple, le tourisme doit pouvoir compter sur une main d’œuvre moyennement qualifiée s’il doit se développer durablement.

En substance, la stratégie globale de l’État pour augmenter les IDE en Haïti reste calquée sur celle de la République dominicaine du début des années 90,  en orientant les investisseurs étrangers principalement vers les zones franches et les services d’infrastructures (OCDE[viii], 2004).  Néanmoins, il existe des différences de taille entre les deux pays. Vingt ans auparavant au moment d’adopter cette stratégie, la République dominicaine présentait une plus grande stabilité sociopolitique. Ensuite, la matérialisation de cette stratégie dominicaine s’appuyait sur de profondes réformes structurelles dans le but de gagner la confiance des investisseurs étrangers, ainsi qu’un ensemble d’infrastructures d’accompagnement. Il ne faut pas oublier non plus que l’extrême vulnérabilité socioéconomique d’Haïti rend davantage contestable dans la population l’application des mesures drastiques d’austérité exigées par les institutions financières internationales. À ce propos, Jean Ziegler [ix] a précisément rappelé au lendemain du séisme dévastateur de 2010 à quel point les plans d’ajustement structurel successifs imposés par le Fonds monétaire international en Haïti, ont été ‘’meurtriers’’ à l’encontre de l’économie haïtienne.

L’autre pendant de cette stratégie est la restauration de  ‘’l’image positive’’ d’Haïti.  Alors s’ensuivent des campagnes de promotion d’Haïti presqu’exclusivement dans les réseaux sociaux (particulièrement Facebook). On ne dispose pas encore de preuves attestant que les campagnes qui utilisent exclusivement les nouveaux médias ou réseaux sociaux soient plus efficaces. En général les pays combinent les deux : nouveaux médias et médias traditionnels. Beaucoup de pays ont un budget, de modeste à imposant, destiné à assurer une présence positive dans les médias de masse ou médias traditionnels au niveau international. Et c’est là où le bât blesse : un seul article du journal  Libération (France),  New-York Times (États-Unis), un seul reportage de la chaîne de télévision Radio-Canada, rejoignant des dizaines sinon des centaines de millions de personnes, ont la capacité d’anéantir des mois d’efforts de promotion d’Haïti dans les nouveaux médias.  Un perpétuel recommencement  disent les plus sages.  Le choix d’utiliser les réseaux sociaux traduit un certain volontarisme, sans doute bien intentionné, compte tenu des contraintes financières évidentes du pays.  Dans cette guerre d’images, dire que le pays est en position de faiblesse est un euphémisme. Mais c’est loin d’être seulement une question de bon plan marketing ou de budget de promotion car sans une amélioration notable dans la gouvernance de ce pays et dans les conditions de vie de la population, en dehors de signaux forts de lutte contre la corruption, il sera utopique de vouloir inciter ou convaincre les médias de masse internationaux de se détourner définitivement de l’image miséreuse du pays, de ses plaies béantes, et de montrer  une ‘’réalité différente’’ d’Haïti ...  Un corollaire de la persistance de cette mauvaise image, tout aussi nuisible sinon plus, est le scepticisme qu’inspire à l’étranger tout discours de changement de mode de gouvernance en Haïti. En particulier, les acteurs de la scène politique haïtienne souffrent d’un énorme déficit de crédibilité. Le moyen le plus sûr de vaincre ce scepticisme réside dans un engagement réel  et durable de l’État haïtien envers le progrès économique, l’observance des procédures et lois établies ainsi que le respect des droits des citoyens et citoyennes.   

En dépit de la situation d’Haïti, certaines compagnies étrangères, par exemple Digicel et Gildan, s’y sont implantées. L’élite du secteur privé haïtien, avec l’appui du secteur politique,  réussira  à attirer de nouveaux investisseurs étrangers comme par le passé. Cependant, l’afflux massif de capitaux étrangers en Haïti tant souhaité ne se fera tant que persiste le contexte actuel producteur d’incertitude et de hautes  tensions.  Au-delà de l’effet d’annonce positif mais temporaire, les missions commerciales prendront un certain temps avant de générer des investissements réels, et ceci dans la mesure où la réitération de nos crises institutionnelles ne dissuade pas les investisseurs potentiels.  C’est en ce sens qu’il faut comprendre l’aveu de  l’actuel Ministre[x] du commerce et de l’industrie : « suite au second forum « Invest in Haïti », tenu en novembre dernier [2011], peu d'investissements étrangers ont été réalisés dans l'économie. »  Le volontarisme individuel présente de grandes limites et se révèle impuissant à transformer le réel haïtien en dehors d’un effort collectif.

C’est peu dire que la république d’Haïti est connue sous toutes les coutures des sociétés d’investissement étrangères, des firmes-conseils, des grands groupes d’évaluation de risque, des différents experts étrangers, en ne citant que ceux-là.  Ces nombreux observateurs attendent des signaux puissants, convaincants d’Haïti depuis fort longtemps. Jusqu’à présent les réformes proposées par l’État haïtien, bien qu’obligatoires, ne ciblent pas encore le cÅ“ur du problème timidement abordé, voire absent de la liste des priorités affichées. L’État haïtien tarde trop à envisager et à concevoir des mécanismes opérants de renforcement des droits de propriété, de la protection des investisseurs.    Il n’est jamais superflu de marteler  que les pays qui trouvent la voie continue de la croissance économique, qui séduisent le plus grand nombre d’investisseurs étrangers, sont ceux dont le socle économique est le respect absolu des droits de propriété. Dépassant le cadre de l’action gouvernementale, il revient à l’État Haïtien dans son ensemble de prendre un engagement ferme, constant, envers le respect des droits de propriété ainsi que la protection des investisseurs de manière générale. De la même façon les trois pouvoirs, à savoir l’exécutif, le judiciaire et le législatif, doivent jouer aussi leur partition dans l’objectif de réduire le risque politique, pris au sens large tel que défini dans l’« International Country Risk Guide ».  Le défi est tellement grand… Cela peut nous rassurer  de savoir que plusieurs pays qui ont connu un état de pourrissement sociopolitique proche de celui d’Haïti, sinon pire, ont réussi à se relever. Haïti peut aussi capitaliser sur ses nombreux atouts (absence de tensions ethniques et religieuses, population très jeune,  position géostratégique…) afin de rattraper cet immense retard sur nos voisins de la région caribéenne.

En guise de conclusion, il est bon de rappeler que les investissements directs étrangers s’inscrivent dans une stratégie globale de développement économique d’Haïti. En réalité, il s’agit de poser aujourd’hui les jalons d’une nouvelle société afin de s’assurer que le pays sorte enfin des décombres du sous-développement et emprunte la voie éclairée du développement socioéconomique durable. Dans le contexte actuel, le pacte haïtien de gouvernabilité tant prôné par certains acteurs politiques pourrait s’avérer un bon allié tant qu’il n’est pas convertible en un pacte pour la corruption. Au terme de la rédaction de cet article, le quotidien  haïtien Le Nouvelliste [xi] nous apprend que le Premier Ministre Laurent Lamothe, lors de l’installation du nouveau directeur du Centre de facilitation des investissements, « exige un meilleur classement dans Doing Business » qui ferait passer Haïti –en un an--, de la 174e place au top 50 en 2013. Volontarisme assumé à coup de slogans (rien n’est impossible, ‘’il faut positiver’’) ou tournant mesurable dans la stratégie gouvernementale qui prendrait véritablement en compte les contraintes structurelles de l’environnement d’affaires haïtien ? On le saura assez tôt… Toujours est-il qu’à bien comprendre la nécessité d’un effort collectif citoyen visant à contrer l’accélération de la détérioration de la situation haïtienne, et si l’on entend enfin amorcer la marche vers un meilleur avenir comme le souligne très justement le professeur Samuel Pierre [xii],  il serait contre-productif « de vouloir trop simplifier les choses, de vouloir s’empresser pour identifier et flageller les boucs émissaires, de vouloir se précipiter pour agir en prétendant l’urgence, de vouloir évacuer la réflexion au profit de l’action irréfléchie, et pire encore de vouloir rejeter toute forme de réflexion, de compétences et de savoir qui demeurent indispensables au progrès des sociétés humaines. » (GRAHN, 2010, p. 47).

 Note de reference


   [i] Le Matin, le 20 juillet 2012. Investir en Haïti : Une question d’image. Disponible en ligne : http://www.lematinhaiti.com/printart.php?idtexte=31704&idtypetexte

[ii] Le Nouvelliste, le mardi 13 mars 2012. L'instabilité politique : un épouvantail à l'investissement. Disponible en ligne : http://lenouvelliste.com/article4.php?newsid=103359

[iii] Doing Business. Doing Business 2012  : Entreprendre dans un monde plus transparent. International Finance Corporation, Banque mondiale, publié le 20 octobre 2011.

[iv] Acemoglu, Johnson et Robinson, 2001.  « The colonial origins of comparative development : an empirical investigation ».  American Economic Review. 1369-1401.

   Acemoglu, Aghion et Zilibotti (2006). « Distance to frontier, selection, and economic growth ». Journal of the European Economic Association.

[v] Gleaser, La Porta, Lopez-de-Silanes et Shleifer (2004). « Do Institutions cause Growth ». Journal of Economic Growth. 9, 271-303.

[i] Haïti Libre, le 20 juillet 2012. L’Exécutif a déposé 10 projets de loi. Disponible en ligne : http://www.haitilibre.com/article-6181-haiti-politique-l-executif-a-depose-10-projets-de-loi.html

[ii] Le Nouvelliste, le mardi 31 janvier 2012. Vers la modernisation du processus de création de sociétés anonymes. Disponible en ligne : http://lenouvelliste.com/article4.php?newsid=102217

[iii] Banque mondiale. Business Environment Snapshot for Haiti. Disponible en ligne :http://rru.worldbank.org/besnapshots/BecpProfilePDF.aspx?economy=Haiti

[iv] Le Nouvelliste, le mercredi 14 décembre 2011. Ouvrir Haïti à l'investissement privé.

[v] Le Nouvelliste, le jeudi 2 février 2012.  Haïti : réduire les tracasseries liées à la création d'une entreprise. Disponible en ligne : http://lenouvelliste.com/article4.php?newsid=102245

[vi]  Voir la note précédente.

[vii] Imre de Habsbourg-Lorraine. Les droits de propriété : véritable clef du succès économique. Un Monde Libre, le 17 août 2011. Disponible en ligne : http://unmondelibre.org/Habsbourg_Lorraine_170811

[i] Index of Economic Freedom 2012 : http://www.heritage.org/index/country/haiti

[ii] UNCTAD. World Investment Report 2012: Towards a New Generation of Investment Policies. http://unctad.org/en/Pages/DIAE/World%20Investment%20Report/WIR2012_WebFlyer.aspx

[iii] Statistique Canada, avril 2012. Investissements directs canadiens à l’étranger. Tableau  376-0051.

[iv] Katz, L. F. (2010). Long-Term Unemployment in the Great Recession. Testimony for the Joint Economic Committee U.S. Congress, April 29.

[v] Nancy Roc : Investissements en Haïti : de la nécessité d’être réaliste. Le Matin, le 7 octobre 2009.

[vi] Radio-Canada, 15 septembre 2009. Québec : 304 M$ en redevances minières l'an dernier. Disponible en ligne : http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Economie/2011/09/15/013-redevances-mines-quebec-chiffres.shtml

[vii] Alterpresse, le jeudi 2 août 2012. Une investigation sur l’exploitation des mines d’or d’Haïti fait des vagues au niveau international. Disponible en ligne : http://www.alterpresse.org/spip.php?article13176.

[viii] Organisation de coopération et de développement économiques-OCDE, 2004. Examens de l'OCDE des politiques de l'investissement. Bassin des Caraïbes : Costa-Rica, République dominicaine et Jamaïque. Paris : Éditions de l’OCDE.

[ix] Jean Ziegler. Les plans du FMI ont été meurtriers.  L’Humanité, le 4 février 2010. Disponible en ligne : http://www.humanite.fr/node/10497

[x] Voir la note 2.

[xi] Le Nouvelliste, le 21 août 2012. Lamothe exige un meilleur classement dans Doing Business. Disponible en ligne :  http://www.lenouvelliste.com/article4.php?newsid=108302

[xii] GRAHN (Groupe de réflexion et d’action pour une Haïti nouvelle), 2010. Construction d’une Haïti nouvelle : Vision et contribution du GRAHN. Montréal : Presses internationales Polytechnique.

 Note de référence

[1] Voir la note 2.

[1] Le Nouvelliste, le 21 août 2012. Lamothe exige un meilleur classement dans Doing Business. Disponible en ligne :  http://www.lenouvelliste.com/article4.php?newsid=108302

[1] GRAHN (Groupe de réflexion et d’action pour une Haïti nouvelle), 2010. Construction d’une Haïti nouvelle : Vision et contribution du GRAHN. Montréal : Presses internationales Polytechnique.

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*Junia BARREAU est détentrice d'une maîtrise en gestion des PME et de leur environnement. Elle poursuit des études supérieures en sciences économiques à l'université du Québec à Montréal.