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Ti Will, l’ex-chef rebelle de l’armée cannibale a été capturé par la police haïtienne aidée de policiers dominicains.

ti-will-guy-philippeTi Will en compagnie de Guy Philippe

Fin de cavale pour Wilford Ferdinand

Après une cavale de presque trois années, Wilford Ferdinand, alias Ti Will, a été rattrapé dans la soirée du vendredi 26 octobre 2012 à Dajabón, ville frontalière. Evadé de la prison civile de Port-au-Prince à la faveur du séisme du 12 janvier 2010, l'ex-chef rebelle de l'armée cannibale a été capturé par la police haïtienne aidée de policiers dominicains.

Accusé de plusieurs meurtres aux Gonaïves où régnait le nébuleux groupe de rebelles, Wilford Ferdinand vivait à Santo Dominigo, capitale de la République dominicaine, sous une fausse identité. Il se faisait appeler Fernando Premier, selon l'inspecteur Thélusma Elicien, responsable du commissariat de Ouanaminthe.

Wilford Ferdinand a été arrêté dans un bar en compagnie de Darline Pierre, une Haïtienne qui aurait traversé la frontière le jour même de l'opération menée conjointement par les polices haïtienne et dominicaine. L'évadé de prison a été transféré au commissariat de Fort-Liberté au lendemain de son arrestation.

Le commissaire du gouvernement des Gonaïves, Me Enock Géné Génélus, a annoncé des démarches administratives en cours pour obtenir le transfèrement du prisonnier de Fort-Liberté à la cité de l'indépendance.

Accusé notamment d'implication dans des actes d'assassinat, dont ceux d'une fillette, Francesca Gabriel, dans la nuit du 13 au 14 novembre 2004, du coordonnateur régional de Fanmi Lavalas, Johnson Edouard, et d'association de malfaiteurs, Wilford Ferdinand avait été arrêté le 26 mai 2007 lors d'une opération conjointe des polices haïtienne et dominicaine et de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti (Minustah).

Ti Will se trouvait dans les studios de Gonaïves FM, où il participait à une émission, lorsqu'il a été attrapé en 2004 par des agents de la Brigade de recherche et d'investigation (BRI), une unité spécialisée de la PNH, et des Casques bleus. Des échanges de tirs entre les forces de l'ordre et les partisans du chef de gang avaient fait au moins un mort et quatre blessés

Source: Le Nouveliste