Tout Haiti

Le Trait d'Union Entre Les Haitiens

Actualités

Martelly dément une fois de plus et menace de poursuite ceux qui le diffament

martelly-bilan-aune-martelly

Le président Martelly dément avoir rencontré le juge Jean Serge Joseph et exercé des pressions sur lui

Le chef de l'Etat, Michel Martelly, a démenti, jeudi, sa participation à une réunion avec le juge Jean Serge Joseph qu'il dit n'avoir jamais connu.

Dans des interviews accordées successivement à Signal FM et à Radio Métropole, M. Martelly a fait savoir à ceux qui continuent à parler de cette réunion à faire eux-mêmes la preuve qu'elle s'est effectivement tenue. Il précise que l'agenda des activités du chef de l'Etat est planifié. Il affirme ne s'être jamais rendu au Cabinet de Me Gary Lissade et que sa sécurité rapprochée pourrait en témoigner.

Pour le premier ministre Laurent Lamothe, il croit qu'il a dû se trouver au Ministère de la planification le jeudi 11 juillet, à l'heure où, selon les allégations, la réunion se serait tenue.

Pour le chef de l'Etat, le juge étant décédé, on lui attribue maintenant toutes sortes de déclarations. « Je pourrais moi-même déclaré qu'il avait des relations intimes avec moi », a déclaré M. Martelly, avant de présenter ses sympathies à la famille du défunt.

Réfutant les allégations selon lesquelles il aurait exercé des pressions sur la justice, le chef de l'Exécutif s'est targué d'avoir mis sur pied le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ) chargé d'administrer désormais le pouvoir judiciaire. Le Ministère de la justice ne peut plus intervenir comme par le passé dans le système judiciaire pour procéder comme bon lui semble à des changements, selon lui. Ce que démentent des rapports récents d'organismes de droits humains qui font état de nominations et de transferts effectués illégalement au sein du système par le Ministère de la justice, en dépit de l'existence du CSPJ.

Le chef de l'Etat a dénoncé des gens, qu'il n'a pas identifiés, qu'il présente comme toujours les mêmes à intervenir à la radio et à créer constamment des événements avec l'intention évidente, selon lui, de le mettre en échec. Il cite en ce sens le dossier de la perte d'immeubles qu'il possédait en Floride, celui du financement occulte de sa campagne électorale par le sénateur dominicain Bautista, l'arrestation du député Arnel Bélizaire dont il nie encore une fois la responsabilité en dépit d'un rapport d'enquête de la Chambre des députés accablant pour lui, à ce sujet. M. Martelly rappelle aussi les dossiers concernant Me Josué Pierre Louis et l'ancien sénateur Joseph Lambert. Il n'a cependant pas rappelé le dossier de la nationalité étrangère qui lui avait causé beaucoup d'ennuis.

Sur un ton menaçant et mettant à contribution le fait d'avoir accepté que certains de ses proches soient écroués, il promet à ceux qui se rendent coupables de diffamation envers lui et sa famille d'être traduits en justice. A cette phase de l'interview, M. Martelly en a profité pour faire savoir qu'à aucun moment il n'avait désigné et installé Ernst Edouard Laventure (Mòlòskòt) à un quelconque poste. Il a tout aussi bien désapprouvé le fait que certains de ses proches et d'autres personnes se soient procurés des cartes d'identification de la présidence de façon frauduleuse.

M. Martelly soutient qu'il n'y a pas, comme on le prétend, des avantages financiers mirobolants au niveau du pouvoir qui auraient pu lui faire perdre la tête. « Quand on parlait des 2 maisons que j'avais perdues en Floride, j'ai fait exprès de ne pas leur dire que j'en avais une vingtaine », a-t-il déclaré fièrement. Il ajoute avoir acheté à son fils un véhicule neuf alors que celui-ci avait 15 ans. A 18 ans, il lui a fait don d'un petit bateau.

Le chef de l'Etat a enfin déclaré qu'il n'entend pas s'attarder à tout ce qu'on dit au sujet de lui et qu'il va plutôt continuer avec ses programmes en matière d'éducation, de scolarisation gratuite, de transport gratuit d'écoliers et d'aide aux étudiants et aux défavorisés.

Source: Kiskeya
Publié le jeudi 18 juillet 2013

A Lire Aussi:

Le chef de l’Etat, Michel Martelly, a démenti, jeudi, sa participation à une réunion avec le juge Jean Serge Joseph qu’il dit n’avoir jamais connu.

Dans des interviews accordées successivement à Signal FM et à Radio Métropole, M. Martelly a fait savoir à ceux qui continuent à parler de cette réunion à faire eux-mêmes la preuve qu’elle s’est effectivement tenue. Il précise que l’agenda des activités du chef de l’Etat est planifié. Il affirme ne s’être jamais rendu au Cabinet de Me Gary Lissade et que sa sécurité rapprochée pourrait en témoigner.

Pour le premier ministre Laurent Lamothe, il croit qu’il a dû se trouver au Ministère de la planification le jeudi 11 juillet, à l’heure où, selon les allégations, la réunion se serait tenue.

Pour le chef de l’Etat, le juge étant décédé, on lui attribue maintenant toutes sortes de déclarations. « Je pourrais moi-même déclaré qu’il avait des relations intimes avec moi Â», a déclaré M. Martelly, avant de présenter ses sympathies à la famille du défunt.

Réfutant les allégations selon lesquelles il aurait exercé des pressions sur la justice, le chef de l’Exécutif s’est targué d’avoir mis sur pied le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ) chargé d’administrer désormais le pouvoir judiciaire. Le Ministère de la justice ne peut plus intervenir comme par le passé dans le système judiciaire pour procéder comme bon lui semble à des changements, selon lui. Ce que démentent des rapports récents d’organismes de droits humains qui font état de nominations et de transferts effectués illégalement au sein du système par le Ministère de la justice, en dépit de l’existence du CSPJ.

Le chef de l’Etat a dénoncé des gens, qu’il n’a pas identifiés, qu’il présente comme toujours les mêmes à intervenir à la radio et à créer constamment des événements avec l’intention évidente, selon lui, de le mettre en échec. Il cite en ce sens le dossier de la perte d’immeubles qu’il possédait en Floride, celui du financement occulte de sa campagne électorale par le sénateur dominicain Bautista, l’arrestation du député Arnel Bélizaire dont il nie encore une fois la responsabilité en dépit d’un rapport d’enquête de la Chambre des députés accablant pour lui, à ce sujet. M. Martelly rappelle aussi les dossiers concernant Me Josué Pierre Louis et l’ancien sénateur Joseph Lambert. Il n’a cependant pas rappelé le dossier de la nationalité étrangère qui lui avait causé beaucoup d’ennuis.

Sur un ton menaçant et mettant à contribution le fait d’avoir accepté que certains de ses proches soient écroués, il promet à ceux qui se rendent coupables de diffamation envers lui et sa famille d’être traduits en justice. A cette phase de l’interview, M. Martelly en a profité pour faire savoir qu’à aucun moment il n’avait désigné et installé Ernst Edouard Laventure (Mòlòskòt) à un quelconque poste. Il a tout aussi bien désapprouvé le fait que certains de ses proches et d’autres personnes se soient procurés des cartes d’identification de la présidence de façon frauduleuse.

M. Martelly soutient qu’il n’y a pas, comme on le prétend, des avantages financiers mirobolants au niveau du pouvoir qui auraient pu lui faire perdre la tête. « Quand on parlait des 2 maisons que j’avais perdues en Floride, j’ai fait exprès de ne pas leur dire que j’en avais une vingtaine Â», a-t-il déclaré fièrement. Il ajoute avoir acheté à son fils un véhicule neuf alors que celui-ci avait 15 ans. A 18 ans, il lui a fait don d’un petit bateau.

Le chef de l’Etat a enfin déclaré qu’il n’entend pas s’attarder à tout ce qu’on dit au sujet de lui et qu’il va plutôt continuer avec ses programmes en matière d’éducation, de scolarisation gratuite, de transport gratuit d’écoliers et d’aide aux étudiants et aux défavorisés. [jmd/RK]