Culture & Société
Les « centres de convention » haïtiens à l’épreuve d’une implexe myopie linguistique
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- Catégorie : culture & societe
- Publié le vendredi 14 mars 2014 21:54
Dossiers terminologiques
On l’aime, on l’adore, on la chante, la ville de Jacmel située au Sud-Est d’Haïti. Fondée en 1698, elle a vaillamment accueilli en 1816 le « Libertador » du Venezuela, Simon Bolivar, et elle fut en 1925 la première ville électrifiée du pays. Vile de poètes, élevée par quelques esprits empressés sinon intrépides au rang de « capitale culturelle » d’Haïti, Jacmel assoupie s’éploie depuis des lustres dans les grottes et le « comma » égaillé d’un cocorico identitaire régionaliste… Son imaginaire mis sous clef et bercé aux rythmes d’un carnaval annuel d’une ample beauté asthénique que l’on s’échine à vouloir étiqueter « exception culturelle » aux Antilles, elle n’en finit plus d’idolâtrer son passé d’un regard borgne, grisant et complaisant. Campée sur les béquilles d’une auto-mythologie festive où l’allégorique se dispute le fantasmatique fleurant le moisi, la surenchère des parfums bon marché et le batifolage des cartes postales élimées, Jacmel somptueusement décatie nous est servie ad nauseam à toutes les recettes d’une « destination touristique exceptionnelle ». « Exceptionnelle », nous claironne-t-on, encor et encor… Alors vive la mariée et que l’on s’en réjouisse !
On l’aime, on l’adore, on la célèbre, cette ville ô combien attachante, au charme provincial désuet et babillard, mais qui jusqu’à tout récemment ne disposait ni d’une bibliothèque publique ni d’une salle de spectacle ou d’un théâtre, ni d’un cinéma ni d’une école de danse, ni d’un atelier de théâtre expérimental ni d’électricité en continu, ni d’industries génératrices d’emplois ni d’un service généralisé d’accès à l’eau potable, ni d’une téléphonie filaire régionale performante ni d’un musée, ni d’une maison de la culture ni d’une résidence d’écrivains, ni de monuments ou de sites historiques justifiant au moins une première visite touristique, ni de transports publics sécurisés ni d’un aéroport international, ni d’une revue culturelle grand public ni des services de base de voirie, ni d’une maison d’édition ni d’une véritable librairie, ni d’un service postal adéquat ni d’un réseau universitaire public, ni d’un hôpital universitaire de référence ni d’une caserne de pompiers…, en revanche la voici –ô joie ! --, promue au saint des saints, à la béatification d’une « destination touristique exceptionnelle ». À l’aune des bigles souhaits et des âmes attendries comme à celle d’une propagande gouvernementale chlorose incapable d’établir d’une part une quelconque différence entre l’information objective et citoyenne, l’avalasse verbomotrice ainsi que la logorrhée bluffante de ses prestations hallucinées et, d’autre part, la planification urbaine et régionale, les habitants du Sud-Est d’Haïti semblent désormais sommés d’avoir… la foi du charbonnier. Alors Jacmel, cataloguée « destination touristique exceptionnelle », semble enfin se diriger vers l’émission, un jour prochain, de l’acte de naissance des villes modernes capables de mettre en œuvre de véritables infrastructures urbaines au service de leurs habitants (eau potable, électricité pour tous, télécommunications performantes, sources alternatives d’énergie domestique, réseau routier et transports publics, services hospitaliers et d’urgence, équipements publics, réseaux institutionnels éducatifs et culturels etc.).
Au plan des récentes inaugurations d’infrastructures publiques à Jacmel, la presse haïtienne au pays et en outre-mer s’est fait l’écho, généreusement, de plusieurs réalisations, foi de charbonnier ! Ainsi, « À quelques pas de la nouvelle place Pétion et Bolivar, séparée du fringant bord de mer par le Centre de convention[1], flambant neuf, cette ville a désormais un amphithéâtre construit près de l’une des plus belles plages de la ville » (Pierre-Raymond Dumas, « Destination Jacmel : de nouveaux atouts[2] ».
Dans la presse haïtienne, de tous les articles publiés depuis quelques semaines et relatant les récentes inaugurations d’infrastructures publiques à Jacmel, celui de Pierre-Raymond Dumas est le plus éclairant, le plus complet, le mieux documenté tant sur le registre technique que sur le versant des données financières. L’article de Pierre-Raymond Dumas étaye un processus ainsi que des projets de rénovation urbaine conceptualisés et mis en oeuvre --depuis plus de vingt-cinq ans, faut-il le préciser--, par différents gouvernements et dont on peut aujourd’hui mesurer, inch Allah Venezuela, un certain aboutissement : rénovation du centre historique de Jacmel, construction d’un complexe sportif, d’un amphithéâtre, de la place publique Pétion et Bolivar et d’un « centre de convention » car il s’agit de « faire de Jacmel une vraie destination touristique ». Les articles publiés dans la presse haïtienne à propos des récentes inaugurations d’espaces publics à Jacmel sont unanimes en particulier sur un volet : la ville a enfin son « centre de convention », à l’instar de celui si mal nommé de l’hôtel Karibe, à Pétion Ville. Ô jubilation ! Et en amont de ce cocorico unanimiste, j’ai pour ma part soigneusement noté que les journalistes haïtiens, au pays comme en diaspora, ne se posent aucune question sur l’emploi grammatical fautif de l’intrus « centre de convention ». Il faut donc voir la chose de près au plan linguistique.
LANGUES VOYAGEUSES ET PHÉNOMÈNE D’EMPRUNT LINGUISTIQUE
Depuis la nuit des temps, dans les communautés de sujets parlants, les langues naturelles sont des langues voyageuses, elles entrent en contact les unes avec les autres et ainsi s’enrichissent mutuellement. En fonction de leurs besoins de communication, les locuteurs des langues naturelles inventent des termes nouveaux ou procèdent par emprunt. L’Histoire fournit de nombreux exemples attestant que les langues naturelles sont aisément et tout naturellement « emprunteuses » : elles empruntent, développent des mécanismes d’emprunt, et n’importe quelle langue peut être appelée un jour, selon le contexte, les besoins et la culture, à emprunter des termes de ses réserves basilectales ou mésolectales (emprunts internes) comme elle peut puiser dans les réserves lexicales d’une autre langue (emprunts externes) pour nommer des réalités courantes ou en mutation, ou pour exprimer de nouvelles réalités. On désigne ce phénomène courant sous le nom d’ « emprunt linguistique », ainsi défini : « Procédé par lequel les utilisateurs d'une langue adoptent intégralement, ou partiellement, une unité ou un trait linguistique (lexical, sémantique, morphologique, syntaxique, phonétique) d'une autre langue. Ce procédé de l'emprunt inclut le calque linguistique où le transfert de sens s'effectue par traduction. Le terme désigne également l'élément emprunté (unité ou trait linguistique.[3]) » Dans la vie des langues, les emprunts sont la plupart du temps effectués tout naturellement par les sujets parlants mais ils peuvent également être l’objet d’une modélisation relevant d’une loi et d’un processus étatique d’aménagement linguistique. J’y reviendrai.
TYPOLOGIE DES EMPRUNTS LEXICAUX
Dans l’étude « Tour opérateur » ou « voyagiste » : lequel des deux conduira les touristes sur les plages d’Haïti ?[4] » que j’ai publiée sur mon site en janvier 2013, j’ai souligné le fait que les linguistes travaillant sur le phénomène des langues en contact ont à dessein approfondi la notion d’« emprunt lexical ». Pour illustrer et expliquer cette notion, j’ai donné la parole à la linguiste Christiane Loubier de l’Office québécois de la langue française, auteure de « De l’usage de l’emprunt linguistique[5] ». J’en reprends ici les principales séquences :
« L’appellation emprunt lexical correspond à un emprunt intégral (forme et sens) ou partiel (forme ou sens seulement) d’une unité lexicale étrangère. L’emprunt lexical porte essentiellement sur le mot, dans sa relation sens-forme. Cette caractéristique le différencie des autres catégories, particulièrement de l’emprunt syntaxique et de l’emprunt phonétique. C’est dans le lexique d’une langue que les emprunts sont les plus nombreux. On distingue quatre principaux types d’emprunts lexicaux :
1. L’emprunt intégral, qui est un emprunt de la forme et du sens, sans adaptation ou avec une adaptation graphique ou phonologique minimale. Exemples : staff, shopping bag, lobby, artéfact, démotion, jamboree.
2. L’emprunt hybride, qui est un emprunt de sens, mais dont la forme est partiellement empruntée. Exemples : dopage, focusser, coach de vie.
3. Le faux emprunt, qui a l’apparence d’un emprunt intégral et qui est constitué d’éléments formels empruntés, mais sans qu’aucune unité lexicale (forme et sens) ne soit attestée dans la langue prêteuse. Ainsi, en français, il peut exister un terme composé de formants anglais, mais sans que cette forme, d’apparence anglaise, ne corresponde véritablement à un terme anglais. Exemples : tennisman est une forme créée en français, mais imitée de l’anglais. En anglais, on utilise plutôt tennis player pour nommer le joueur de tennis. Relooker, utilisé au sens de « donner une nouvelle apparence », est un terme créé en français à partir de look. Brushing est également une création française lorsqu’il est utilisé dans le sens de « séchage à la brosse ». L’équivalent anglais est blow-drying.
Parfois, le faux emprunt résulte d’un emprunt limité à la forme. Il donne lieu à des sens différents selon la langue. Exemples : en anglais, slip n’a pas le sens de « petite culotte que l’on porte comme sous-vêtement». Dans cette langue, briefs désigne le sous-vêtement masculin et panties, le sous-vêtement féminin. Pin’s (avec une apostrophe faussement anglaise) est parfois employé au sens d’« épinglette », alors qu’il fait référence à une « épingle » en anglais ».
Au chapitre des emprunts et dans le cas d’Haïti, les flux migratoires et le poids des échanges économiques avec les États-Unis, depuis 1934 notamment, expliquent que les emprunts lexicaux en français comme en créole proviennent pour une grande partie de l’anglais. Mais il serait intéressant d’étudier par ailleurs la typologie des emprunts à l’espagnol compte-tenu de l’élargissement et de la différenciation sociale des flux migratoires haïtiens vers la République Dominicaine, en particulier depuis le séisme de 2010.
CONGRÈS OU « CONVENTION » ? « CENTRE DE CONVENTION » OU « PALAIS DES CONGRÈS » ET « CENTRE DES CONGRÈS » ?
Mais qu’est-ce qui justifie ou invalide l’emploi indiscriminé, dans la presse haïtienne, de l’intrus « centre de convention » ? En toute rigueur il faut bien noter que dans les dictionnaires usuels de la langue française, les termes « convention » et « congrès » ne sont pas du tout synonymes. En Haïti, dans le vocabulaire des médias, leur attribuer une valeur synonymique n’est pas conforme au système de la langue aussi bien en créole qu’en français. Une « convention » est un « Accord conclu entre deux ou plusieurs parties en vue de produire certains effets juridiques : créer des obligations, modifier ou éteindre des obligations préexistantes »; la « convention » s’entend aussi au sens d’un « Accord conclu entre États ». Et si dans le système de la langue anglaise le locuteur anglophone participe tout naturellement à une « convention » (terme anglais), le locuteur francophone ira, lui, à un « congrès » (terme français). Chez nombre de locuteurs haïtiens bilingues anglais français ou anglais créole, il y a donc un premier niveau de confusion par équivalence synonymique entre « congrès » et « convention ». Ainsi, on imagine aisément une association professionnelle haïtienne, aux États-Unis, convoquer ses membres en français à une « convention » annuelle (forme fautive) plutôt qu’à un « congrès annuel », les termes « congrès » et « colloque » étant eux-mêmes souvent interchangés. La Banque de dépannage linguistique de l’Office québécois de la langue française nous renseigne bien et de manière concise à ce sujet : « On utilise parfois à tort les mots « congrès » et « colloque ». En effet, ces deux mots prêtent à confusion puisqu’ils comportent un sens commun qui est celui de « réunion de spécialistes d’une question ». Le mot « congrès » désigne une assemblée de personnes qui se réunissent pendant une courte période pour délibérer sur un sujet commun (études, parti politique, profession, questions scientifiques, etc.). En résumé, un « colloque » réunit un nombre limité de spécialistes qui ont été préalablement sélectionnés et un « congrès » réunit la majorité, voire la presque totalité des spécialistes d’une question. Enfin, on prendra soin d’éviter l’anglicisme « convention » au sens de « congrès[6] ».
Dans le droit fil de la confusion par équivalence synonymique entre « congrès » et « convention », des locuteurs haïtiens bilingues anglais français ou anglais créole procèdent à un emprunt lexical de type syntagmatique correspondant à un emprunt intégral (forme et sens) lorsqu’ils traduisent littéralement le terme complexe anglais « convention center » par l’anglicisme fautif « centre de convention ». C’est donc bien sur ce mode qu’à travers les échanges linguistiques entre les Haïtiens des États-Unis et ceux d’Haïti que le terme complexe « centre de convention » --qui est un anglicisme aussi inutile qu’improductif--, a été introduit au pays tant dans la langue générale que dans le vocabulaire de la presse. L’intrus « centre de convention » donné comme équivalent de l’anglais « convention center », en plus d’être confus au plan sémantique, vient inutilement faire doublon avec les équivalents français corrects très largement utilisés dans les pays francophones : « palais des congrès » et « centre des congrès » attestés dans toutes les banques de données terminologiques ainsi que dans les dictionnaires usuels de terminologie. Ainsi, dans TERMIUM+, la banque de données terminologiques du gouvernement fédéral canadien, le terme « convention center » a pour équivalent « centre de réunions », le terme « réunion » s’appliquant à un « congrès » tenu entre plusieurs personnes. Pour sa part, le Grand dictionnaire terminologique (GDT) du gouvernement du Québec consigne, dans le domaine « hébergement et tourisme », le terme anglais « convention center » dont les équivalents français corrects sont « centre de congrès » (n. m.), « centre des congrès » (n. m.) et « palais des congrès » (n. m.), qui se définissent comme suit : « Vaste et imposant édifice, construit par l'État ou par une collectivité publique, et doté des équipements permettant la tenue de congrès. » Dans le GDT, l’une des fiches consultées comprend aussi « service de congrès » (n. m.). Le terme « centre de convention » ne figure dans aucune base de données terminologiques, ni dans TERMIUM+ ni dans le GDT.
Quel est donc l’enjeu mis en débat dans les « Dossiers terminologiques » que je publie depuis un certain temps ? Dans le champ linguistique, il n’est nullement question pour moi d’infliger au lecteur de « dire ceci » et du même mouvement « d’interdire de dire cela ». Loin de la posture volontariste du « militant » d’une quelconque « cause créole », ce qui pour moi demeure essentiel est l’éclairage et la mise en œuvre des droits linguistiques des Haïtiens. Ma démarche procède donc d’une vision des droits linguistiques des Haïtiens, centrale et de premier plan, qui est clairement et hautement formulée dans l’ouvrage collectif de référence « L’aménagement linguistique en Haïti : enjeux, défis et propositions » coédité en 2011 aux Éditions du Cidihca (Montréal) et aux Éditions de l’Université d’État d’Haïti (Port-au-Prince).
Il y a d’une part ce qui relève des transactions linguistiques individuelles privées des sujets parlants dans une communauté linguistique, ici l’haïtienne et singulièrement en Haïti, et ce qui d’autre part relève à l’échelle de l’État du domaine de l’aménagement des pratiques langagières institutionnelles normées dans l’espace des relations entre l’État, les citoyens et la société. Il y a lieu de ne pas confondre les deux registres et, surtout, de bien comprendre que l’effectivité des droits linguistiques des Haïtiens, qui relève des prérogatives de l’État, se situe au même niveau que l’effectivité de tous les autres droits citoyens inscrits dans la Constitution de 1987. Il y a là, manifestement, en termes de vision, une énorme différence entre le militantisme minoritaire d’une quelconque « cause créole » et le projet citoyen de l’éclairage et de la mise en œuvre des droits linguistiques des Haïtiens qui devrait donner la priorité à l’aménagement institutionnel du créole dans toutes les sphères d’activités en Haïti. Car les droits linguistiques sont aussi essentiels que les autres droits citoyens garantis par la Constitution de 1987 : droits à la liberté d’expression et d’association, droit à la scolarisation et à la santé, etc., droits niés par la dictature des Duvalier. Et tant que le fameux « problème linguistique haïtien » (Pradel Pompilus) sera vu et vécu comme une « cause » militante plutôt que comme un droit, le droit à la langue, il sera difficile de le sortir de l’ornière sinon du lakou d’un discours autocentré privé d’objectifs contraignants à l’échelle de l’État.
En résumé : l’utilisation d’un certain nombre d’anglicismes en Haïti, en français comme en créole, n’est pas toujours signe de malnutrition linguistique. Elle est sans doute l’attestation que dans le champ linguistique comme en bien d’autres le duvaliérisme, système d’État terroriste, kleptokrate et de non-droit, ainsi que certaines dérives de l’après-1986, ont induit des reculs institutionnels dommageables dans nombre de missions régaliennes de l’État. Il faut donc en renouveler le diagnostic, promouvoir et mettre en chantier, au plan institutionnel et à l’échelle nationale, une politique linguistique d’État fondée sur le droit à la langue. Le détour par Jacmel a permis d’élaborer ce dossier terminologique pour bien montrer que l’emploi des anglicismes, des doublons, est improductif et parfaitement inutile d’autant plus que les termes « palais des congrès » et « centre des congrès » sont déjà solidement implantés dans la langue française à travers toute la Francophonie. En attendant que le parlement haïtien, un jour, vote une loi (contraignante) d’aménagement de nos deux langues officielles, il me semble crucial que les journalistes et l’ensemble de la presse jouent le rôle de passeurs et d’éclaireurs par la recherche et l’emploi de vocabulaires spécialisés, précis, dans le processus continu de dénomination des réalités usuelles comme des réalités nouvelles. Et qui sait ? Peut-être que Jacmel, dans quelques années, accueillera dans son « palais des congrès » ou dans son « centre des congrès » la rencontre annuelle de l’« Association internationale des palais des congrès ».
Par Robert Berrouët-Oriol
Linguiste-terminologue
Montréal, le 12 mars 2014
[1]Le souligné « centre de convention » est de moi, Robert Berrouët-Oriol.
[2] Pierre-Raymond Dumas. « Destination Jacmel : de nouveaux atouts ». Le Nouvelliste, 6 mars 2014. Lien : http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/128197/Destination-Jacmel-de-nouveaux-atouts.html
[3] Grand dictionnaire terminologique (Office québécois de la langue française, OQLF) accessible en ligne : http://www.granddictionnaire.com/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=8360843
[4] Robert Berrouët-Oriol. « Tour opérateur » ou « voyagiste » : lequel des deux conduira les touristes sur les plages d’Haïti ? ». Lien : http://www.berrouet-oriol.com/linguistique
[5] Christiame Loubier. « De l’usage de l’emprunt linguistique ». Document accessible en ligne : http://www.oqlf.gouv.qc.ca/ressources/bibliotheque/terminologie/20110601_usage_emprunt.pdf
[6] Banque de dépannage linguistique. Lien : http://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?t1=1&id=2245
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