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Tourisme et propagande sous François Duvalier

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Tout dans le duvaliérisme fut caricatural jusqu'à l'extrême. Comme tout dictateur, François Duvalier devait compter sur une bonne machine de propagande. Ses trois armes : répression, propagande et répression. Un "ministère de propagande" assumait fièrement ce rôle de "propagateur de bonnes nouvelles" à l'international ainsi que sur le territoire national.

On sait aussi que le tourisme fut l'arme de propagande par excellence de Jean-Claude Duvalier parce qu'en présentant le "beau visage d'Haïti" ainsi que les "bienfaits de la révolution duvaliériste", les étrangers (les touristes), les "pays étrangers amis" et certains Haïtiens pouvaient facilement oublier voire même justifier les massacres des opposants et la répression de toute la population civile.

Le tourisme ne servait-il pas, pour beaucoup de gens, de justificatif à bien de crimes commis sous le régime de Jean Claude Duvalier ? Les duvaliéristes avaient bien compris le concept de marketing international. Une correspondance de l'Office national du tourisme et de la propagande, datée du 15 juin 1965, en apporte la preuve. Un journaliste français invité à interviewer le dictateur François Duvalier dans le but de produire une déclaration destinée à certaines salles de cinéma parisiennes.

Source: Haiti Lutte contre l'impunité

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