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Franck Ciné - PDG Haitel sort de son Silence : L'affaire État haïtien contre Haitel-Franck Ciné : La vérité que cachent les autorités
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Je veux commencer par décrire le contexte dans lequel la Haitel, fut créée.
Apres trois années d'intenses négociations ayant abouti à l'ouverture officielle, le 19 juillet 1999 de nos circuits. Il me fut donné, dans le cadre de la commémoration du troisième anniversaire de l'entreprise, le 13 décembre 2003, de rappeler les difficultés auxquelles nous fumes confrontés pour doter le pays de la première compagnie de téléphone cellulaire. J'avais déclaré, ce soir-là : «De nos jours, l'étau économique s'est resserré. Voilà déjà plus de deux années que nous sommes à la recherche de nouveaux investisseurs pour pouvoir étendre notre réseau et mieux satisfaire le besoin des familles démunies en créant du travail. Mais l'image projetée par ce pays joue contre nous, et personne de la grande communauté financière internationale ne veut prendre la chance de prêter un sou à une institution d'un pays qualifié de désorganisé et sans avenir, un pays où les investissements ne sont ni protégés ni garantis, ne cesse-t-on de répéter et vivant dans une corruption bien structurer.
De toute évidence, monter une entreprise de cette nature et envergure n'était et n'est toujours pas chose aisée.
L'expérience que j'ai initiée a été, quelques années plus tard, reproduite par des entreprises étrangères, qui ont profité des démêlés de la Haitel avec le gouvernement haïtien pour envahir l'espace du marche des télécommunications, ouvrant la voie à un monopole venu d'ailleurs, et définitivement établi à la faveur de l'absorption d'une des deux par l'autre des deux entreprises de téléphonie mobile étrangères qui ont été autorisées à s'implanter en Haïti. Les consommateurs haïtiens ne vont pas tarder à subir les méfaits de l'absence de concurrence dans le secteur des télécommunications, car l'unique compagnie de téléphone cellulaire qui reste va se démener comme un beau diable pour tenter de rentrer dans ses fonds investis en Haïti. Car en sus du capital dépensé pour s'installer dans notre pays, les propriétaires de la Digicel ont misé gros dans les œuvres sociales et l'aide humanitaire, sans oublier le financement des activités politiques en faveur des hommes du pouvoir qu'ils ont assuré.
Les déboires de la Haitel liés au sort fait à la Socabank
Il est indéniable que la crise dans laquelle est projetée la Haitel ne peut être dissociée de la Socabank défunte, institution bancaire dont j'étais actionnaire majoritaire. Puisque l'opération menée par le précédent gouvernement ayant abouti à la dissolution de celle-ci entre dans le cadre d'une vaste conspiration des autorités du pays pour s'emparer des deux institutions en bonne santé financière qui servaient les couches défavorisées trop longtemps socialement, économiquement et politiquement isolées. Alors que la Socabank, renflouée par les fonds générés par la Haitel, favorisait l'accès des petits marchands (des) au capital, à l'échelle nationale, la Haitel « a libéré la parole ». Non seulement nos concitoyens, à la capitale et dans les centres urbains, avaient le pouvoir de communiquer entre eux, mais encore nos frères et soeurs, bêchant joyeux au coeur du pays profond, avaient la possibilité de converser, en temps réel, avec leurs progénitures et les membres de leurs familles séjournant en dehors d'Haïti.
De toute évidence, le succès dont jouissait le tandem Socabank-Haitel, tant auprès de la clientèle bancaire que des usagers du téléphone, était mal vu dans un certain milieu d'affaires. Surtout que mon obstination à placer les recettes provenant de la Haitel exclusivement dans l'institution bancaire dont je faisais partie, en dépit des demandes réitérées de « partager » les dépôts avec les compétitrices de la Soca, avait agacé les alliés du pouvoir exploitant les mêmes créneaux.
La DGI, un instrument de répression du pouvoir
Organe destiné à recevoir les revenus de l'État et à en contrôler judicieusement et équitablement leur provenance, la Direction Générale des Impôts (DGI) est transformée en instrument de répression par les apprentis dictateurs en mal d'abus de pouvoir. Si le leadership politique sélectionne isolément ses victimes, dont certaines ont opté pour donner dans le panneau, afin d'éviter le scandale ou de tenter une action en justice contre l'État, certaines fois, le Gouvernement est confronté à des citoyens déterminés à faire respecter la loi et la justice. Aussi quand, sous l'administration Préval, la Socabank (et la Haitel en retrait) fut menacée de dissolution sous prétexte que Franck Ciné l'avait conduite à la banqueroute, malgré que Franck Ciné n'ait jamais géré la Socabank et avait accepté son poste de conseiller a titre honorifique seulement pour aider à l'avancement de la boite.
Au tribunal de première instance, dont le juge prenait ses consignes du Palais national, l'accusation de mise en banqueroute de le la Socabank portée contre moi fut maintenue. Le verdict fut également confirmé en appel pour la même raison. Inflexible dans ma détermination de faire triompher la justice, je portai l'affaire par devant la
Cour de cassation.
Je ne saurais oublier de dire que le président Préval avait ordonné mon incarcération bien que, par le biais de mes avocats, j'aie argué mon droit à la liberté provisoire sous caution. Dans le même ordre d'idées, Préval et ses amis n'ont pas attendu que le dernier mot de justice soit dit pour accaparer l'objet de leur convoitise. « La Socabank fut dissoute et ses avoirs, comme le manteau du Christ, distribués entre une autre institution compétitrice et la Banque nationale de crédit (BNC) ».
L'État haïtien fut débouté de sa plainte en cassation. Les juges à l'unanimité ont décidé qu'il n'y avait lieu de prouver l'état de faillite de la Socabank et renvoya Franck Ciné et ses co-accusés hors de cause, en plus d'ordonner que soient restitués les biens mis sous scellés ou saisis sous le titre mesures conservatoires. Mais l'État Haïtien dont le chef, en l'occurrence René Préval, qui avait prêté serment de respecter et de faire respecter les lois du pays, décida tout bonnement d'ignorer cette décision.
La Socabank ainsi liquidée, le pouvoir s'est empressé de concentrer ses ressources négatives sur les activités de la Haitel. Encore c'est la DGI qui produisit des rapports erronés déterminant les redevances de la Haitel envers l'État Haïtien fixées à plus de 80 millions de $ U.S.
Pendant que l'État Haïtien menait l'action contre la Socabank, il imposait de sérieuses restrictions sur les activités de la Haitel affectant négativement son fonctionnement. Les comptes en banque de la compagnie furent gelés, les miens et ceux de ma famille aussi. Suivant cet acte, la License d'opération de la Haitel fut bloqué par le Conatel ainsi que toutes nos activités commerciales par la DGI (en un mot le gouvernement de Preval utilisant les institutions de l'état Haïtien a mis la Haitel en Faillite): La porte était ainsi grande ouverte pour la destruction de la Haitel, permettant ainsi l'évolution des autres compagnies de télécommunication. La faillite de la compagnie évoquée par le directeur général de la DGI s'inspire des pratiques d'un gouvernement insensible au sort d'une entreprise génératrice d'emplois, et qui permet à quelque 3 000 employés de subvenir aux besoins de leurs familles. Dans un pays comme Haïti rongé par le chômage endémique, une compagnie ayant un tel statut mérite une considération spéciale. À moins que les gouvernants soient animés d'un désir autre que servir le pays avec honnêteté et compétence.
En effet, par la magie des méthodes de la DGI, après la mise en faillite de la compagnie, les dettes de la Haitel subissent une inflation périodique, au gré de ceux qui dirigent cette institution. Dans le cas présent, c'est Jean-Baptiste Clark Neptune qui s'affiche en tant qu'exécutant des basses besognes du pouvoir, fixant désormais les dettes de la Haitel à plus de 150 millions $. Il prétend avoir découvert des revenus de l'ordre de 92 millions de $ dérivés des appels téléphoniques provenant de l'étranger.
Les dernières révélations faites par le directeur général de la DGI concernant les dettes de la Haitel envers l'État Haïtien, visiblement dans le bus d'éloigner l'opinion publique nationale et internationale des méfaits de l'institution qu'il dirige dans le dossier des hommes d'affaires et chefs d'entreprises arbitrairement accusés d'avoir des créances envers l'État, mettent en évidence l'incompétence de M. Clark Neptune. Dans sa dernière prestation médiatique sur la Haitel, Jean-Baptiste Clark Neptune expose son ignorance du principe le plus élémentaire des affaires, à savoir, recettes – dépenses = profit. Selon ses dernières déclarations, l'État a droit aux impôts sur les 92 millions qu'il prétend avoir découverts.
Toutefois, il ignore, — ou feint d'ignorer—, qu'en vertu des accords signés avec les fournisseurs internationaux d'équipements livrés à la Haitel, j'avais pour obligation d'accepter leurs conditions, soit le dépôt des recettes provenant des appels entrants à des banques aux États-Unis, histoire de garantir le paiement des dettes contractées par la Haitel. Nous ne pouvons avoir accès au reliquat qu'après apurement des dettes de tels détails sont disponibles tels qu'ils sont indiqués dans les rapports d'audit effectués périodiquement et dont les autorités haïtiennes détiennent copies. Dans ces même audits, il est clair que les taxes sur ces 92 millions de dollars ont été paye a l'état haïtien. Dans ce jeu, je macabre la DGI et son directeur ne sont pas sérieux car de sa création jusqu'à 2007 la Haitel n'ont seulement a payer ses redevances envers l'état mais aussi a été déclaré publiquement être un des plus grand payeur a la caisse de l'etat. Mr Clark Neptune fait semblant d'oublier que pendant plus d'une année il a travailler a la Haitel comme fiscaliste et sa responsabilité était de définir équitablement les montants du a la DGI. Pourquoi n'avait il pas déclarer ou dévoiler que la Haitel avait des dettes aussi horrifiques envers l'état Haitien. Il parait que sa mémoire d'hier a été complètement efface.( une courte état de perte de mémoire.). Il parait que la vérité ne fait pas parti du plan de travail pour la destruction, encore plus la DGI et Mr Neptune n'ont pas déclarer au public que pendant les comptes en Banques de la Haitel ont été gelé par le gouvernement de Preval, la DGI a pu débloqués ces comptes temporairement pour les besoins de paiement d'impôt pour la Haitel.
En clair, le mal est déjà fait, M. Neptune a prouvé à la nation et au monde entier ses limites dans ce domaine pourtant de sa compétence. Une lecture au préalable des documents comptables de la Haitel en possession de la DGI lui aurait épargné cet embarras. Aussi le CFO ou comptable en chef de la Haitel ainsi que d'autres membres de l'administration sont en direct contact avec Mr Neptune pouvant fournir la vérité sur la gestion financière de la boite.
Le directeur général de la DGI aurait dû être instruit par ses alliés et/collaborateurs que, parmi les sept compagnies de téléphone international qui ont obtenu des financement en même temps que la Haitel de la compagnie NORTEL ( fournisseur d'équipement pour l'établissement des réseaux) en 1998, seule la Haitel, la compagnie haïtienne de téléphone cellulaire, a pu payer ses dettes; elle s'était acquittée de celles-ci un an avant la date d'échéance. Et n'était-ce l'intervention négative du Gouvernement haïtien aujourd'hui on chanterait la victoire du changement et du progrès et non exposer la noirceur de l'âme haïtienne, notre égoïsme et nos ignorances.
Dans le récent dossier du Dr. André Morno, Jean-Baptiste Clark Neptune vient de confirmer les méthodes de la boite qu'il dirige et réitère sa volonté de se mettre au service d'un gouvernement qui passe pour maître dans l'art de fouler aux pieds les lois du pays et détruire l'image des hommes d'affaires Haïtiens. L'expérience démontre toujours que le pouvoir échappe à ceux qui le détiennent au moment où ils s'y attendent le moins. Ceux qui en ont fait l'expérience en savent long.
En attendant, je ne m'arrête jamais dans ma quête de justice. Car j'ai la ferme conviction que le jour viendra où, à bout de patience et avec persévérance, l'heure des réparations des torts sonnera.
Voilà toutes les vérités que les autorités Haïtiennes n'ont pas le courage de révéler au grand public.
Franck N. Ciné
Président Directeur Général de la Haitel