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L’économie politique, la science de la domination !
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L’économie politique, la science de la domination !
Il existe un petit secret au sujet de l’économie. Les grands économistes n’étaient pas... des économistes !
Adam Smith et Marx étaient philosophes, Keynes, diplômé en mathématiques et haut fonctionnaire, Friedrich August von Hayek et Joseph Schumpeter, docteurs en droit, David Ricardo, agent de change et, cerise sur le gâteau, Frédéric Bastiat avait quitté l’école à 17 ans. Nous avons ainsi la démonstration que la science économique n’a connu de révolutions que par ceux qui apportaient un regard extérieur.
Cependant, il convient de pousser l’analyse plus loin.
Capitalisme et communisme comme la plupart des "systèmes" de pensée, fonctionnent selon un raisonnement par induction, une forme d’introjection basée sur la falsification de l’hypothèse dont l’objectif est de trouver ce que l’on désire. Et ce que l’on désire le plus, c’est dominer l’autre car, comme l’affirmait Nietzsche : "je suis libre, c’est à lui d’obéir."
Dans la mythologie grecque, Eros est le dieu qui symbolise le désir mais il est aussi celui de la puissance créatrice.
L’ensemble des analyses de l’économie politique n’a ainsi qu’un seul but, emmener les autres là où on le souhaite, justifier la domination de l’homme par l’homme, ce que résume Claude Lévi-Strauss avec brio : « La fonction primaire de la communication écrite est de faciliter l’asservissement.. »
Guy Ernest Debord nous offrait la quintessence de l’économie politique, du système de domination de l’homme par l’homme : “dans une société où la marchandise concrète reste rare ou minoritaire, c’est la domination apparente de l’argent qui se présente comme l’émissaire muni des pleins pouvoirs qui parle au nom d’une puissance inconnue. Avec la révolution industrielle, la division manufacturière du travail et de la production massive pour le marché mondial, la marchandise apparaît effectivement, comme une puissance qui vient réellement occuper la vie sociale. C’est alors que se constitue l’économie politique, comme science dominante et comme science de la domination."
En science, il existe une grande loi : on finit toujours par démontrer ce que l’on cherche. La volonté de puissance de notre psyché finit donc par imposer comme vérité, une erreur communément admise, ce que Frédéric Bastiat illustrait à merveille : "Je pense que détruire une erreur, c’est édifier la vérité contraire." J. K. Galbraith, économiste et conseiller des présidents Roosevelt et Kennedy, nous avait pourtant mis en garde :
" L’économie de marché est volontiers décrite comme un héritage ancien. En l’occurrence, c’est une escroquerie , ou plus exactement une erreur communément admise. Trop de gens apprennent l’économie dans des manuels qui entretiennent encore les dogmes de la production concurrentielle des biens et des services et de la capacité d’acheter sans entraves. En fait, il peut n’y avoir qu’un ou quelques vendeurs assez puissants et persuasifs pour déterminer ce que les gens achètent, mangent et boivent ."
Toute loi humaine, ne l’oublions jamais, n’est qu’une hypothèse provisoire.
Lorsque l’homme cherche la vérité, il ne finit par trouver que lui-même...
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