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Le président Michel Martelly solidaire de son premier ministre, en cas d'interpellation et soutient que son gouvernemement n'est mêlé à aucun acte de corruption, de blanchiment d'argent ni au narco trafic

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Le président Michel Martelly s'est déclare jeudi solidaire de son premier ministre Laurent Lamothe menacé d'interpellation par le Sénat de la République.

Les sénateurs ont le droit d'interpeller un ministre ou le premier ministre et s'il le font, Laurent Lamothe ira défendre la politique du gouvernement avec la confiance du président et la conscience qu il fait un travail de qualité, a répondu M. Martelly interrogé à ce sujet, expliquant que ce ne serait pas la première fois qu'un premier ministre seraitinterpellé.

Michel Martelly a indiqué que son gouvernement n'est mêlé à aucun acte de corruption, de blanchiment d'argent ni au narco trafic

Plusieurs sénateurs dont François Annick Joseph et Piere Francky Exius ont évoqué cette semaine l'idée d'interpeller le chef du gouvernement après que la commission justice et sécurité du grand corps eut reçu les juristes André Michel et Newton Saint-Juste qui ne cessent d'accuser la famille présidentielle d'implication dans des actes de corruption.

Les parlementaires avaient également reçu le ministre de la justice Jean Renel Sanon et l'ancien commissaire du gouvernement de Port-au-Prince Jean Renel Sénatus qui a questionné la moralité de son ancien ministre de tutelle .

Le président Martelly a qualifié de mal entendu l'incident entre les deux hommes, membres d'un même gouvernement qui auraient dû s'expliquer en privé, selon lui au lieu de deballer leur contentieux sur la place publique.

Pour ce qui est des accusations de Me Sénatus qui avait aussi affirmé que le ministre Sanon lui avait demandé d'émettre des mandats d amener contre des opposants du pouvoir, Michel Martelly s est demandé pourquoi Me Sénatus a attendu sa révocation pour faire ses révélations.

Mais il s'est déclaré interessé à voir cette liste pour vérifier si elle a été redigée par le ministre Sanon. Dans un tel cas, a dit Martelly, il aurait à s'expliquer.

La ministre de l'économie, Marie Carmelle Jean Marie s'est elle aussi prononcé sur le sujet et a comme désavoué son collègue de la justice Jean Renel Sanon qui avait indiqué que Me Sénatus a été renvoyé entre autres pour avoir sollicité une franchise pour le dédouanement d une voiture privée.

Ce n'est pas, à mon avis une faute qui mérite d'être sanctionnée par un licenciement, a dit la ministre, ajoutant que le dossier était classé bien avant qu'il soit porté sur la place publique.

Source: AHP