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Haiti-Observateur : Jean Baptiste Clark Neptune directeur de la DGI impliqué dans la tentative de vente clandestine de la Haitel - plus difficile qu’avait pensé Laurent Lamothe

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La vente de la Haitel : Plus difficile qu'avait pensé Laurent Lamothe – Le directeur de la DGI en plein dans les démarches

Malgré les démentis formulés, tant par le Premier ministre haïtien que par le directeur général de la Direction générale des impôts (DGI), le projet de vente de la Haitel faisait l'objet de négociations intenses avec une compagnie basée à New York. Si les pourparlers entre les deux parties se sont ralentis depuis l'éclatement de cette affaire par Haïti-Observateur, c'est plutôt suite à une certaine réticence affichée par le preneur. Ayant découvert que la transaction peut ne pas aboutir dans les délais souhaités, ce dernier semble vouloir renoncer complètement à la poursuite du marché. En attendant que l'acheteur éventuel puisse voir clair dans cet imbroglio, de nouveaux détails concernant cette transaction apparaissent, révélant le rôle central assumé par le directeur général de la DGI dans la vente de la première compagnie de téléphone cellulaire ayant pris naissance en Haïti.

En effet, le représentant de la Nord Capital LLC, la société à qui a été faite l'offre de vente de la compagnie de téléphonie mobile de Franck Ciné, a révélé que, dans le cadre de ses démarches autour de l'acquisition de la Haitel, il a effectué plusieurs voyages en Haïti, voyages au cours desquels il a eu l'occasion de rencontrer « tous les acteurs impliqués dans la transaction».

Maintenant il faut interroger le patron de la DGI, Jean-Baptiste Clark Neptune pour qu'il dise si oui ou non il a eu des entretiens avec le vice-président de Nord Citadel. Selon les déclarations faites par ce membre de la direction de cette compagnie, dont le siège social se trouve au « Midtown », à Manhattan, lors de ses visites, à la capitale haïtienne, les autorités à qui incombe la responsabilité de mener les négociations, en vue de mener la transaction, se sont évertuées à apaiser ses craintes. Non seulement il a été présentés à plusieurs acteurs importants du gouvernement, ceux qu'il a vus lui ont fait comprendre que l'affaire a la bénédiction du président de la République aussi bien que du leadership des deux Chambres.

L'homme de Nord Citadel craint d'être victime d'un coup fourré

Sans l'ombre d'un doute, les révélations faites par HO relatives à la vente « en catimini » de la Haitel a fait de grands échos dans le monde des télécommunications à travers le monde. Selon toute vraisemblance, le jeune acquéreur de la compagnie de Franck Ciné s'était laissé éblouir, voir même baratiner, par les hommes du pouvoir. Ces derniers faisaient tout enl eur pouvoir pour persuader le représentant de Nord Citadel de ne pas laisser traîner l'affaire, afin de d'éviter de se laisser supplanter par d'autres.

Au prix d'USD 25 millions$, se laissait-il dire, il ne pouvait trouver une telle aubaine nulle part au monde. C'est pourquoi, il était devenu intéressé à faire l'achat, ayant fini par convaincre ses associés qu'il y avait une chance extraordinaire à prendre, «avant qu'un autre larron »ne parvienne à enlever une telle opportunité à leur barbe.

Toutefois, l'écho fait par les faits rapportés dans l'hebdomadaire Haïti-Observateur , exposant au grand jour la vaste conspiration montée en vue d'accaparer la compagnie de cet homme d'affaires, a sérieusement ébranlé le jeune acheteur. À la lumière des dernières informations révélées, il a fini par comprendre qu'il allait être victime d'un coup fourré.

L'idée d'être victime d'une telle supercherie l'a totalement renversé, au point de se raviser de cette acquisition. Mais il souhaite que lui soient restitués plus d'un demi- million de dollars versés sous forme d'acompte en vue d'effectuer l'achat, sans mentionner les frais de voyage et de dîners au restaurant qu'il a faits pour mener à bien les démarches.

Sans doute dérouté par l'incohérence des autorités

Le vice-président de Nord Citadelle ne savait « qui croire » quand il a appris le démenti opposé par les hommes du gouvernement aux révélations du journal. Cela est d'autant plus déroutant que les deux principaux acteurs ont publiquement rejeté l'authenticité des négociations en cours.

En effet, on se souvient, le Premier ministre Laurent Lamothe n'a pas eu froid aux yeux pour intenter un procès en diffamation contre Léo Joseph et Haïti-Observateur, suite aux révélations concernant cette vente par l'État haïtien.

Si Laurent Lamothe s'est insurgé contre l'auteur de l'article d'HAÏTI-OBSERVATEUR ayant fait état de cette transaction occulte aux dépends de Franck Ciné et de sa famille, c'est par le biais de ses avocats à Miami qu'il dit avoir lancé une action judiciaire. Il n'a jamais fait d'intervention personnelle directe pour appuyer son point de vue. C'est aussi l'attitude qu'il a eue en Haïti. Sa réplique a été diffusée dans un communiqué émis par le secrétariat de la primature dénonçant les faits rapportés par le journal. M. Lamothe n'a jamais pu se présenter en personne pour lancer un démenti.

Voici ce que rapporte le quotidien Le Nouvelliste, dans son édition du20 août 2012 : «" Dans une note rendue publique, le secrétariat de la Primature" condamne avec véhémence la campagne de diffamation gratuite orchestrée contre le Gouvernement de la République par le journal Haïti Observateur "».Par contre, Laurent Lamothe a utilisé le directeur général de la DGI, Jean-Baptiste Clark Neptune comme bouc émissaire. C'est à lui qu'il a confié la responsabilité d'offrir son démenti à la presse concernant la vente annoncée par HAÏTI-OBSERVATEUR. Dans le même article du Nouvelliste, qu'a signé Roberson Alphonse, M.Clark Neptune déclare catégoriquement: «La phase de vente de la compagnie n'est pas encore lancée ».

Jean-Baptiste Clark Neptune est donc partie prenante de cette vente clandestine de la Haitel, qui se prépare, et dont les acteurs s'acharnent à garder secrète. Pour avoir catégoriquement déclaré fausse l'information diffusée par HAÏTI-OBSERVATEUR au sujet de cette affaire, Clark Neptune doit être prêt à dire la vérité, toute la vérité sur la vente de cette compagnie privée; à aller jusqu'à affronter le vice-président de Nord Capital, qui dit le contraire. Le moment viendra où la vérité sur l'affaire de la Haitel éclatera au grand jour et «sera proclamée sur tous les toits », comme dit l'Évangile.

Haiti-Observateur

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