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Le CEP maintenant compte 9 membres dont 6 du CSPJ et aucun du parlement

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Port-au-Prince, le 9 octobre 2012 - (AHP) -Le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire désigne 3 nouveaux représentants au Conseil électoral permanent (CEP), après des semaines de contestation de ses 3 premiers choix jugés illégaux.

Les nouveaux venus designé lors d'un vote ce mardi à l'Ecole de la magistature, se nomment Applys Félix, Léopold Berlanger, Carole Floréal Dupervil.

Mais, le problème n'est n'est pas réglé pour autant, puisque pour l'instant, le CSPJ compte 6 représentants au CEP, les 3 premières personnalités désignées, Yves Benoit Jean-Marie et Salnave Exantus et Patrick Métellus refusent de démissionner. Or le CEP ne peut avoir plus de 9 membres.

Si l'exécutif a dejà faix choix de ses 3 conseillers, le pouvoir legislatif n'est toujours pas en mesure de le faire. Le Sénat ne dispose pas des 2/3 requis, le président ne votant pas.

Face à la persistance de la confusion, le président du Conseil Haïtien des Acteurs Non Etatiques (Conhane), Edouard Paultre appelle le chef de l'Etat à prendre une décision pour débloquer la situation, sinon, prévient-il, la crise ne fera qu'empirer.

Il a dit croire que c'est par le dialogue que le chef de l'Etat parviendra à favoriser une issue à la crise pré-électorale.

Le sénateur Steven Benoit a pour sa part fait savoir que les conseillers contestés qui ne veulent pas quitter le CEP se verront finalement obligés de le faire par la petite porte.

Le parlementaire leur conseille de ne pas embarrasser davantage le chef de l'Etat. Ils les invite à démissionner pour faciliter le déblocage de la situation.

Le président de la Fédération des Barreaux d'Haïti Me Carlos Hercule a souligné que pour que les nouveaux représentants du CSPJ puissent entrer en fonction, il faut que les places soient libérées. Voilà pourquoi, il appelle le chef de l'Etat à faire le retrait de l'arrêté du 15 août nommant le CEP à 6 membres.

C'est selon lui, la seule façon d éviter une collision. Carlos Hercule croit aussi que c est par le dialogue et la négociation que le chef de l Etat obtiendra la démission des conseilers contestés.

Le secrétaire exécutif de la Plateforme des Organisations Haïtiennes de Droits Humains (POHDH), Anthonal Mortimé plaide lui aussi pour l'abrogation de l'arrêté du 15 août nommant le CEP qu il qualifie d illégal et la frmation d'un CEP provisoire pour orgaiser les prochaines élections.

Source: AHP
Caricature: Le Nouvelliste