Tout Haiti

Le Trait d'Union Entre Les Haitiens

Actualités

Echec de la séance en assemblée nationale, souci de plus pour le pouvoir

ass-nationale

Des Sénateurs de l'opposition, mais aussi des Députés progouvernementaux ,ont empêché que le quorum soit atteint, au grand dam du Président Michel Martelly qui a inséré dans l'agenda de la session extraordinaire convoquée la question explosive du CEP permanent

La séance en assemblée nationale, qui devait permettre lundi après-midi l'ouverture d'une session extraordinaire au Parlement, a été reportée au 29 octobre après avoir avorté, faute de quorum dans les deux Chambres, où des élus sont farouchement opposés au projet présidentiel d'associer le corps législatif à la formation du Conseil électoral permanent.

Le deuxième appel nominal accusait la présence de 13 Sénateurs et de 43 Députés, un nombre largement insuffisant pour l'entame de cette session au menu de laquelle le Président Michel Martelly a introduit la désignation des trois représentants du Parlement au CEP contesté.

Le plus surprenant a été l'absence inexpliquée de divers alliés du pouvoir regroupés au sein de la nouvelle majorité progouvernementale baptisée Parlementaires pour la stabilité et le progrès (PSP) alors que l'administration Martelly se targue de pouvoir compter sur le soutien indéfectible d'environ 70 Députés.

Ne cachant pas sa déception devant l'échec de la séance, le président du Sénat et de l'assemblée nationale, Dieuseul Simon Desras, a retenu comme nouvelle date le 29 octobre tout en déclarant que « la convocation est constitutionnelle de même que l'obligation pour les Sénateurs et Députés d'être présents ». Avec fermeté, le parlementaire du Plateau Central, qui croit que rien ne peut justifier l'absence de nombre de ses collègues, estime que les représentants tant de la majorité que de la minorité ont « l'obligation morale, politique et historique » de participer aux séances, particulièrement en cette période de crise.

Source:Radio Kiskeya
Publié le lundi 15 octobre 2012