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La NEHRO dénonce le climat de terreur en Haiti et les menaces contre Pierre Esperance directeur exécutif du RNDDH
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- Publié le dimanche 22 avril 2018 16:13
Note de Presse
Le Pays connait, depuis quelques mois, une recrudescence inquiétante voire insoutenable par moments, des actes de banditisme et de violences. Cette brutale et grave détérioration du climat sécuritaire jette l’émoi et la consternation dans de nombreuses familles haïtiennes, dont celles du journaliste photographe, Monsieur Vlajdimir Legagneur, porté disparu depuis le 14 mars 2018.
La New England Human Rights Organization (NEHRO) dénonce ce climat de terreur et exhorte les autorités du Pays, dont celles en charge de la Police et de la Justice, à ne ménager aucun effort et à tout mettre en œuvre pour faire la lumière autour de cette disparition et à prendre toutes les dispositions légales nécessaires afin de contrôler les bandits qui sèment le deuil dans de paisibles familles haïtiennes.
La New England Human Rights Organization dénonce, par ailleurs, l’assassinat crapuleux perpétré contre Madame Marie Saint-Jeanne CADET, dans la paisible ville de Saint-Louis du Nord. Elle exige de la force publique de Sécurité et de la Justice une enquête rapide afin de retrouver les auteurs et complices de ce crime odieux et de les déférer par devant leur juge naturel pour qu’ils répondent de leur crime.
De plus, la NEHRO juge inacceptables et intolérables les graves menaces proférées à l’encontre du Directeur exécutif du RNDDH, Monsieur Pierre Espérance, et les attaques armées contre le siège de cette organisation de defense des droits de la personne humaine. La New England Human Rights Organisation élève la plus véhémente protestation contre de telles pratiques d’intimidation, de menaces, de violences et de harcèlement qui relèvent de la barbarie et incompatibles avec un Etat de droit. Elle réaffirme sa solidarité et son soutien au RNDDH et à son Directeur exécutif et militant des droits de l’Homme, dont la vie est en danger.
Le sombre tableau de la réalité sociopolitique, économique et sécuritaire du Pays doit interpeller tous les responsables haïtiens, car il est insupportable que le peuple, déjà exsangue et aux abois, soit l’otage de bandits, de criminels.
Les autorités doivent assumer leurs responsabilités et agir pour mettre fin à ce que l’on convient d’appeler ces ‘’Zones de non droits’’, incompatibles avec un État démocratique. Qu’il en soit mis fin dans les meilleurs délais et que la Paix et la sécurité reviennent au bénéfice de tous!
Boston, le 18 avril 2018
Josué Renaud, MS MED
Président de NEHRO
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