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Comme Préval avant lui, Martelly avoue son impuissance face aux problèmes du pays – je n’ai pas une baguette magique

Sans "baguette magique" pour le peuple, Martelly arrive à New York

Là où son Premier ministre voit des "mercenaires" et des "aigris" dans les rues, comme Préval, le chef de l'Etat avoue son impuissance à faire des miracles

Le Président Michel Martelly, visé par des manifestations de rue en raison de l'aggravation des conditions socioéconomiques de la population, a indiqué qu'il n'était pas en possession d'une « baguette magique », quelques heures avant son arrivée à New York où il interviendra mercredi devant l'assemblée générale de l'ONU.

Tout en appelant ses concitoyens au calme et à la patience, le chef de l'Etat a déclaré lundi qu'il lui était impossible d'accomplir des miracles, propos similaires à ceux qu'avait employés son prédécesseur René Préval, alors confronté aux revendications grandissantes de ses électeurs, au cours de son second quinquennat (2006-2011).

L'ancien chanteur de Compas surnommé « Sweet Micky » était, lui, arrivé au pouvoir en mai 2011 avec un trésor de promesses électorales et le mot « changement » sur les lèvres.

S'exprimant aussi sur la mobilisation sociale qui tend à gagner du terrain, avec un accent politique de plus en plus prononcé, le Premier ministre Laurent Lamothe avait traité de « mercenaires » et « aigris » ceux qui protestent contre la vie chère, la famine et la politique antisociale du gouvernement.

Salué à son départ de l'aéroport international de Port-au-Prince par les membres du cabinet ministériel, le délégué de l'ouest, Gonzague Edner Day, et le Sénateur progouvernemental Edwin "Edo" Zenny, le Président Martelly est arrivé mardi soir à New York. L'ambassadeur d'Haïti à Washington, Paul Altidor, l'a notamment accueili à l'aéroport.

Source:radio Kiskeya
Publié le mardi 25 septembre 2012