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HAITI VIOL: Quand rien n'est rien la société est condamnée à l'anéantissement....
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- Catégorie : Opinions
- Publié le jeudi 29 novembre 2012 01:30
A mesure que les mots perdent tout leurs sens et significations, c'est à mesure que les valeurs morales et les normes d'éthiques, sociales et même religieuses qui doivent guider la société s'effritent. (Henri J...)
En Haïti puisqu'un Kidnapping n'est pas un Enlèvement, l'avocat de Josué Pierre-Louis peut toujours sortir l'argument qu'un Viol n'est pas un Kadejak non plus. On est en Haïti et on sait que tout est possible. Mais qu'importe ce qui sortira du verdict de la Justice, Josué Pierre Louis, s'il tient vraiment aux bonnes marches de nos institutions--s'il se respecte, s'il a encore du respect pour sa mère et sa femme s'il en a une--et s'il supporte le Gouvernement Martelly, il doit se retirer de la scène politique ou du moins au-devant la scène a l'instar de Thierry Mayard-Paul...
L'avocat de Mr. Pierre Louis ne l'aide pas dutout dans ses premières sorties dans la presse. Dire qu'il s'agit d'une ancienne maitresse et d'un règlement de compte, c'est banaliser l'acte posé. Me. Georges qui ne faillit pas à sa réputation dans cette sortie, devrait au moins savoir qu'en Haïti même si un Kidnapping n'est pas un Enlèvement ou un Viol n'est pas un Kadejack; toutefois une Femme n'est pas un Animal et un Crime demeure encore un Crime. Qu'il s'agisse de votre Femme ou Maitresse ou même votre Servante à la maison, une femme réserve le droit ne pas céder à une avance sexuelle quand bon lui semble venant même de son mari. Toute forme de pression aboutissant à sa soumission constitue un viol. Si Me. Georges n'a pas assez de pudeur pour renoncer à certaines causes déjà perdues ou sa profession l'oblige à défendre quiconque dans n'importe quelle circonstance. IL ne doit pas cependant trivialiser un crime aussi odieux qu'est le Kadejak !
Mr. Pierre Louis peut ne pas être coupable. ll a tout le droit de se défendre ; et que justice soit faite ! Mais la défense quoique sacrée n'implique pas d'offenser toutes les victimes d'un crime aussi répugnant ou d'occulter ce phénomène d'harcèlement sexuel qui gangrène toutes les tranches de la société Haïtienne.
En toile de fond de cette affaire, on peut voir l'affaire du viol dans lequel était impliqué un ancien Ministre de la Jeunesse et des Sports, sur un jeune garçon—nul besoin de citer le nom du Ministre. En dépit, de l'étalage d'évidences flagrantes dans cette affaire, la justice s'est rangée du côté du plus fort et non de la raison. Et pour conséquence, la justice Haïtienne elle-même a créé un précèdent judiciaire pour légaliser ce crime dans la société. Enfin !
Que reste-il du sens des mots en Haïti ? Une secrétaire n'est pas une assistante mais une esclave. Et dans son sens figuré une esclave sexuelle. Une maitresse n'est pas une femme ainsi de suite. Plus rien n'a plus de signification ni de valeur dans cette société. A ce rythme on risque de dire qu'un homme venant d'Haïti n'est pas un Humain. Qui sait ? Puisque rien n'est rien !
. C'est quoi un viol ?
Henri Jules..
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