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Le « pit bull » Laurent Lamothe mord Pamela White

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Décryptage du Scoop de Garry Pierre-Paul Charles, PDG de Scoop FM: « Pamela White aurait demandé à Laurent Lamothe de quitter la Primature »

Les « docteurs spin » de Lamothe ignorent cette information glissée des lèvres de Garry Pierre Paul Charles (GPPC), aux gorges chaudes dans son émission du lundi 1er décembre « Haïti-Débats », entre 14 heures et 16 heures. S'en est suivie, une interview-bayakou à Laurent Lamothe, interview pour le sauver des eaux mais le glas est sonné. Conjonctures obligent. La porte de la Primature lui est grandement ouverte et qui sait comment? « En Haïti, on entre au pouvoir mais on ne sait jamais comment on en sort ». Soit la prison, l'exil, ou la mort.

La Communication est une science. Cette scientificité peut être analysée par la méthode inductive ou déductive: les fuites ne sont jamais innocentes. Rien n'est innocent en communication. Notons-le toujours. On peut informer soit par une blague-tafia, une ironie, une rumeur, un tintamarre, une grivoiserie, un tapage, un comportement. Le GPPC que je connais sait quelle information mettre sous embargo ou quelle autre ne pas mettre sous embargo. Eh voila ! GPPC a lâché en plein air : « Pamela White aurait demandé à Laurent Lamothe de quitter la Primature pour faciliter la crise... »

Laurent Lamothe, soit en do majeur, do mineur, decrescendo et en allegro assai (chute rapide), l'homme est un chien de race « pit bull ». C'est un terrier « pit bull ». Lamothe mord et s'assure trouver l'os de la jambe jusqu'à le casser au dernier soupir. Il mord Thierry Mayard-Paul, avocat de formation mais le fils de Constantin a accepté d'être révoqué sans l'approbation du Parlement. Il mord les alliés mikyistes anti-Primature tels que Bernice Fidélia, Pierre-Richard Casimir, David Bazile. Le « pit bull » n'hésite pas de mordre en plein Conseil des Ministres une Régine Godefroid. Cynique. Inélégant. Il révoque par bbm les ministres qui lui sont infidèles. Il a toujours une ultime manche de raquette à la dernière seconde.

Ce « pit bull », tennisman attend toujours de glisser une manche de raquette au coin droit quand on l'attend au coin gauche. Il aime arroser à gros coups de dollars là où il faut arroser. Le Ti-Lambert qui le défend au micro de Valéry Numa, n'est-ce pas le même dont on dit sur une émission de RAMASE, qui a fait le pied de gru, pendant des heures, en antichambre au Bureau du Premier Ministre. Humiliation pour un élu de la République, Sénateur-arracheur de dents. Pas beaucoup d'Haïtiens connaissent Laurent Lamothe ou Laurent Salvador Lamothe. Il appelle Franck N. CINE son père, mais ferme les portes de la HAITEL. C'est lui qui demande au CONATEL de diaboliser le PDG de la HAITEL sur les ondes.

L'homme, cerveau du Tet Kale, est à la « limite de l'audace ». Les cinq « E » sont des « zeu muets ». Des prisonniers politiques, ce n'est pas lui, c'est le Ministre de la Justice. Le taux de change grimpant, à 48 gourdes, ce n'est pas lui mais le manque de production agraire nationale. Il fait importer le riz de Vietnam pour faire des yeux doux à la Natcom qu'il a maltraitée en faveur de la Digicel. On crase les os des manifestants, ce n'est pas lui, c'est le vandalisme corrigé par un Chef de Police qui porte un « Shirt Polo rose ». Hey Mario Andresol! Les « cafards » emmerdent mais c'est Rudy Herriveaux.

Washington est bien informé des velléités de l'homme. On dit élections mais Lamothe renvoie à Martelly ou au CEP. Il crache « Amendement de la loi électorale » mais occulte les « élections dues depuis novembre 2011 ». Il nomme les agents exécutifs intérimaires mais c'est le Ministre de l'Intérieur. Washington l'observe du coin de l'œil. Il lui faut devenir Président mais au sein d'un « katyouboumbe ». Sans parlement. Sans Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux administratif (CSCCA). Sans commission parlementaire bicamérale pour obtenir son décharge. Sans démission anticipée alors qu'il est dans le plein pied d'une nouvelle année fiscale. Donc décharge improbable! Sans l'endossement du Palais National. Sans Députés élus à son compte car il peut les arroser pour qu'ils deviennent des clones de « Ti-Lambert ». Sans Pamela White qui part en juin 2015.

Hier après-midi, aux abords du local de la FUSION, lors de la réunion de Pamela White, cette femme était face à des épreuves terribles. Il y a eu infiltration des lamothistes grognant Mme. White. Le « pit bull » l'a mordu au doigt. Mme. White et PM Lamothe circulent sur des rails parallèles depuis belle lurette. Lors d'un événement à Karibe Convention Center en janvier 2014 par Haïtien Renewal Alliance (HRA), événement boycotté par le Ministère des Haïtiens Vivant à l'Etranger (MAVHE), un BBM bizarre est glissé sur l'écran de « Laurent » de la part de Madame Pamela White à propos de son absence et son sabotage « raciste » dudit programme. Je n'ose pas écrire ici le contenu. Soulignez « Laurent ». Lors d'un voyage aux Gonaïves, « Laurent » et Madame l'Ambassadeur ne pouvaient pas monter le même hélicoptère. D'expérience, Washington n'aime pas les bluffeurs. Le méga-bluff sur élections n'est pas la loi électorale mais le manque de volonté de l'exécutif dominé largement par Laurent Lamothe.

Keneth Marten a donné le pouvoir à Tèt Kalé. Pamela White veut débouter son « Laurent » avec qui elle était bras-dessus bras-dessous au Carnaval de Jacmel 2013. Dans ce bain de foule infiltré par les lamothistes, Madame White a goutté le fiel ! Suivez mon regard... Le diable est dans les détails, dit-on. Faut-il rappeler que le président Sténio Vincent eut à dire en son temps «Haïti est le tombeau de la diplomatie américaine.» dans le livre, The Planet of Apes, William Jennings Bryan.

Comment son « Laurent » quittera-t-il la Primature ? Embrasser son ennemi pour l'étouffer. Le « pit bull » mord dur. Le tennisman calcule toujours un dernier angle où il fourre son p'tit ballon derrière le filet. Elections, 2ème tour 2011. Je parle d'expérience. Le « Lau », bandit légal de « Sweet Miky » est le « papa » qui aime tellement Haïti qu'il ne sait pas encore chanter Charles Aznavour « Il faut savoir quand il faut quitter la table », « Capri, c'est fini » de Hervé Villard, « Adieu, Lisbonne » de Dario Moreno, « Se la vi, se la vi, nan pwen renmen ki pa mande kite ».

N'attend-t-il pas l'élasticité des « Affaires Courantes » pour jouer le dernier tango à la Primature? Aura-t-on le prochain Premier Ministre par « appel d'offres » comme ce fut le cas de Gérard Latortue en mars 2004 ? Ca ne m'étonnera pas qu'il ait monté cette Commission Consultative pour gagner le temps et essaye de manipuler certains des « onze » afin de sortir honorablement. Le « pit bull » prend une piqure qui le met en decrescendo! Pas en do majeur !

J-J JOSEPH
Le 3 décembre 2014

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