Actualités
Convocation des Mes. Newton Louis St Juste et André Michel sur plainte conjointe de Martelly et Lamothe
- Détails
- Catégorie : Actualités
- Publié le samedi 14 décembre 2013 15:34
Les avocats André Michel et Newton Louis St Juste sont convoqués par le Barreau de Port-au-Prince ce lundi 16 décembre 2013 sur plainte du Président de la République, Michel Joseph MARTELLY et du Premier Ministre Laurent Salvador LAMOTHE. Les deux hommes de loi doivent s'expliquer sur les dénonciations de corruption, de trafic de drogue et de blanchiment d'argent faites au cours de cette année contre les Chefs de l'Exécutif.
Les avocats du Président de la République et du Premier Ministre, Jean VANDAL, Louis Gary LISSADE, Gregory MAYARD-PAUL, Salim SUCCAR, Michel BRUNACHE, Michel SUCCAR, Alain LEMITHE, Lebon CICLAIR, Jean-Patrick VANDAL, Jacques LOCHARD avaient déjà donné un délai d'un jour franc aux deux avocats pour rétracter leurs dénonciations. En guise de rétractation, ces derniers avaient réitéré leur dénonciation au Parquet en attirant son attention sur :
- La démission de la Ministre Madame Marie Carmelle Jean Marie, résultant selon ses dires, de sa volonté de combattre la corruption en matière d'allocation des fonds budgétaires et de passation des Marchés Publics ;
- L'article du journal Miami Herald paru le 10 avril 2013 faisant état de contrats pour un montant de 432 millions de dollars octroyés dans des conditions irrégulières par le Gouvernement haïtien après le passage du cyclone Sandy ;
- Les déclarations de Richard MORSE, cousin du Président de la République, ancien Conseiller Spécial au Palais National et ancien membre influent de l'équipe de campagne du candidat à la présidence Michel Joseph MARTELLY à la journaliste Catherine Porter : « « Je suis parti à cause de la corruption au Palais et le sabotage d'infrastructure. Au lieu de combattre la corruption j'ai senti qu'on l'embrassait. J'ai des évidences sur des travailleurs qui obstruent des canaux de drainage avant la saison des pluies pour provoquer des inondations et j'ai vu des faux chèques et des gens payés alors qu'ils ne travaillaient plus au Palais.
Dans sa plainte, le Premier Ministre Lamothe demande au Barreau de procéder à la radiation des deux avocats pour diffamation conformément aux articles 62 et 64 du décret du 29 mars 1979 règlementant la profession d'avocat.
Rappelons que ces avocats sont depuis environs deux ans dans le collimateur du pouvoir Tèt Kale à cause notamment de l'affaire de corruption de la famille présidentielle encore pendante par devant la Justice haïtienne en témoigne l'arrestation arbitraire et illégale de Me. André Michel le 22 octobre dernier.
NSJ
A Lire Aussi:
- Audio - Loi électorale 2013: Adieu veaux, vaches, cochons et couvées pour la diaspora pour au moins 5 ans Explique le Sénateur Steven Benoit
- Loi électorale de 2013 (Document complèt)
- Interview : L’ambassadeur Vénézuélien ne peut pas Confirmer si Lamothe a autorisé un contrat de 50 millions sans appel d’offre
- video: scène de jalousie dans le couple Obama pendant l'hommage à Mandela
- Jean Edouard BAKER, destitué du (COH) Comité olympique haïtien pour Corruption, gabegie et délit d'initié
- Le Québec dit en Français « Merci » À Haïti ! Bravo ! Mais Encore…
- La fille de Josette Darguste « sinistre de la culture » attaque le linguiste Robert Berrouët-Oriol pour un article publié sur Tout Haiti
- Des ouvriers de la sous-traitance réclament un salaire minimum de 500 gourdes
- Martelly un homme seul aux funérailles de Mandela a déclaré Daly Valet
- Pour qui travaille Michel Martelly ?
- Lavalas / Claude Roumain: BOURIK TRAVAY POU CHWAL GALOPE!
- Ranmase: Laurent Lamothe à la nationalité chilienne a révélé le député Danton Leger
- Au Lycée Pétion, à chaque réalisation citée par Laurent Lamothe, les élèves ont répondu en chœur "aloral"
- Vidéo : La première interview télévisée de Nelson Mandela réalisée en 1961
- Audio: Message de Jean Bertrand Aristide à l’occasion de la disparation du grand Leader Mandela
- Martelly-Lamothe épinglés pour corruption par la Banque Mondiale citant un déficit de « transparence » dans l’utilisation des fonds Petrocaribe