Tout Haiti

Le Trait d'Union Entre Les Haitiens

Actualités

Vidéo : Le syndrome du « SOUFLANCHOU » chez l'homme politique Haïtien. (par Leslie Francois Manigat)

prof leslie manigatProfesseur Leslie F. Manigat

J’ai été agréablement surpris de voir le feu professeur Leslie Manigat étalé dans une interview ce qu’une habituée de Facebook (O Ludmilla Joseph) appelle Â«  Le syndrome du Souflanchou Â» chez l'homme politique Haïtien. Leslie Francois Saint Roc Manigat a expliqué de sa manière magistrale que l’étranger n’a même pas besoin de donner un diktat  aux gouvernements et politiciens haïtiens car ce sont eux qui sollicitent les décisions étrangères, ils attendent de l’étranger les moyens de solutions aux problèmes nationaux.

 L’illustre professeur poursuit pour dire que ce n’est pas seulement une démission. Il affirme que cela va plus loin que le « Sousou Â»  car il y a une volonté manifeste d’être esclave. Par exemple le président de la république est convoqué à une ambassade pour recevoir des injonctions d’un ambassadeur étranger. Le président est convoqué à l’étranger pour se faire tirer les oreilles par un ministre de la justice d’un pays étranger.

 Il continu pour dire que ce n’est pas la dépendance qui explique ce genre de comportement car beaucoup de pays sont dépendants mais ils n’agissent pas ainsi. Ce qui se passe en Haiti doit s’expliquer par l’Atavisme de l’esclavage colonial que l’on retrouve dans le comportement de certains haïtiens qui considèrent que tout ce qui est bon dans le pays vient du blanc, tout dépend du blanc, tout doit provenir du blanc c’est le blanc qui a raison. Précisant qu’il y a quand même des blancs de bonne volonté, il a fait remarquer que ces derniers doivent être introduits aux spécificités et réalités du pays par les haïtiens en particulier avant même de se prononcer sur les problèmes nationaux et de pouvoir faire les choses correctement.

 Le rôle des haïtiens est capital quand il s’agit des rapports avec l’étranger. C’est justement ce rôle qui s’est effacé, c’est ce rôle qui n’existe pas. Il conclut pour dire, C’est pourquoi quand les gens parlent d’ingérence, je souris, car il n’y a même pas d’ingérence il s’agit plutôt de « Chwal papa nan jaden papa Â»

Nous comprenons aujourd’hui avec une telle lecture de la situation du pays que les Manigat ne seraient jamais bien vu par les politiciens qu’il a dénoncé de même que leurs alliés objectifs c’est-à-dire l’oligarchie mercantile et une bonne partie de la presse servile. En écoutant Manigat dans cette interview qui date du 30 Septembre 1999 on ne peut s’empêcher de comprendre que nous ne sommes pas sortis de l’auberge avec l’élection d’un président contesté et affaibli par l’arrestation de son compère Guy Philippe pour Traffic de drogue et un dossier de blanchiment d’argent au cabinet d’instruction , Jovenel Moise ne saurait se comporter autrement parce qu’il a «  anpil grenn zanno kay òfèv «  il sera une marionnette de plus entre les mains du blanc.

On comprend pourquoi on n’a pas pu avoir un Leslie ou Mirlande Manigat comme président et plus récemment Moise Jean Charles.

Video credit: envoyer votre reference at Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.