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Radio Kiskeya et Liliane Pierre Paul attaquées par le pouvoir Martelly-Lamothe par l’intermédiaire du Juge Zafra Lamarre Belizaire
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- Catégorie : Actualités
- Publié le mardi 17 septembre 2013 21:38
Tout Haiti élève la plus vive protestation contre cette atteinte à la liberté de la parole contre Radio Kiskeya et contre notre collège émérite l’icône nationale Liliane Pierre Paul.
Tout Haiti vous invite à lire le compte rendu de l’Alterpresse sur ce nouveau acte arbitraire et d’intimidation au nom du pouvoir Martelly-Lamothe de cet individu sans foi ni loi du nom de Lamarre Belizaire qui n’a plus les qualités pour être un avocat et pire encore un juge.
Cette liberté nous l’avons acquise au prix du sang de nos prédécesseurs et le régime Martelly-Lamothe ne pourra pas nous l’enlever
Nous rappelons que cet individu, Lamarre Belizaire a été radié du barreau des avocats pour une période de 10 ans.
Haïti-Presse : Radio Télé Kiskeya interjette appel contre une sommation judiciaire « irrégulière » ...
Est-ce un nouveau palier dans la série d'agressions, de menaces et d'actes d'intimidation contre la liberté de la presse ?
P-au-P, 16 sept. 2013 [AlterPresse] --- La station privée Radio Télé Kiskeya vient d’interjeter appel contre une sommation « arbitraire, autoritaire, injustifiée et attentatoire à la liberté de la presse », faite à son encontre par le doyen du tribunal civil de Port-au-Prince et relative à une sanction disciplinaire qui concerne Lamarre Bélizaire, lorsqu’il ne sera plus juge d’instruction et voudrait reprendre la profession d’avocat, apprend AlterPresse.
Le doyen du tribunal civil de Port-au-Prince, Raymond Jean Michel, a envoyé, ce lundi 16 septembre 2013, une sommation à la consœur journaliste Lilianne Pierre-Paul et à Radio Kiskeya, enjoignant à la station privée de communiquer, par copie certifiée, une information relayée autour d’une décision du barreau des avocats de Port-au-Prince contre le juge d’instruction Lamarre Bélizaire.
Au terme de sa fonction comme juge d’instruction, Lamarre Bélizaire ne pourra plus exercer, pendant 10 ans, la profession d’avocat dans la juridiction de la capitale, a sanctionné l’ordre du barreau des avocates et avocats de Port-au-Prince.
Cette information, publique, a été relayée par plusieurs médias de la capitale, dont la station Radio Télé Kiskeya.
« Le dossier est entre les mains du cabinet juridique de la station », confie à AlterPresse la consœur Lilianne Pierre-Paul, directrice de programmation à Radio Télé Kiskeya et actuelle présidente de l’Association nationale des médias haïtiens (Anmh).
Cette demande est irrecevable, sur la base de la « qualité » du plaignant Lamarre Bélizaire, de différents documents non transmis (lettre de nomination comme juge d’instruction, texte de déclaration – de l’ordre des avocats de Port-au-Prince - qui serait contraire à l’information diffusée dans les médias, etc.)…, indique l’appel du cabinet juridique de la Radio Télé Kiskeya.
Les consœurs et confrères journalistes, solidaires de la cause de la liberté d’informer, s’interrogent sur le caractère de cette sommation, qui semble prendre des couleurs « politiques » dans un dossier d’intérêt public, véhiculé par différents médias, dont Radio Télé Kiskeya.
Le juge d’instruction Lamarre Bélizaire est accusé, par divers secteurs, comme les organismes de défense de droits humains, de faire le jeu de l’administration politique actuelle.
Qu’est-ce qui se cache derrière cette sommation, apparemment judiciaire, dans un contexte où l’actuelle administration politique est mise en cause et dénoncée dans plusieurs actes de violation de droits humains, d’interférence dans le système judiciaire, de dérives multiples et de scandales à répétition depuis 2011 ?
Va-t-on invoquer, à nouveau, l’appellation « outrage à magistrat » pour s’en prendre aux journalistes, travailleurs de presse et médias en Haïti ?
Les organismes de droits humains ne se sont pas encore prononcés sur la sommation judiciaire à l’endroit de Radio Télé Kiskeya.
Un dossier à suivre, devant les velléités de tenants de l’administration politique actuelle de museler la liberté d’expression, de la presse et d’opinion, garanties par la Constitution du 29 mars 1987.
Le vendredi 13 septembre 2013, le directeur de Radio Télé Scoop FM ainsi que plusieurs journalistes de la station ont été attaqués par des bandits armés à Petit-Goâve (à 68 km au sud de la capitale), alors que les journalistes faisaient route en direction du Sud du pays. Au moins l’un des journalistes a été blessé et des dégâts matériels enregistrés au cours de l’agression perpétrée sur la route nationale No. 2.
AlterPresse
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