Analyses & Opinions

Aristide de Vilain, persécuté politique et maintenant Martyr Vivant grâce à Martelly

Les juristes sont unanimes (voir ici): Jean Bertrand Aristide est l'objet de persécution politique car en matière legale il faut respecter les procédures et de plus, la loi haïtienne ne reconnait par la résidence surveillée (voir ici). En d'autres termes toutes les actions contre Jean Bertrand Aristide orchestré par le  régime Martelly Lamothe avec leur bras armé Lamarre Belizaires sont illégales et constituent une série de persécutions politiques.

Si la société haitienne s'était soulevée contre Lamarre Belizaire d'ailleurs banni du barreau (voir ici) qui avait maintenu en prison des prisonniers politiques, les frères Florestal, uniquement parce qu'ils avaient porté plainte contre Sophia Saint-Remy la femme de Michel Martelly nous n'en serions peut être pas là aujourd'hui.

Les directeurs d'opinions, certains par affiliation politique et idéologique d'autres parc qu'ils sont sur le payroll du régime Martelly-Lamothe ont semé la confusion dans ce dossier. Ils ont mélangé le coté politique c'est-a-dire ce que l'on reproche à Lavalas avec  la stricte observation des procédures judiciaires qui n'ont pas été respectées a déclaré Gérôme qui ne veut pas divulguer son nom de famille de peur des représailles du régime.

De son coté, Sandra qui elle aussi ne veut pas dévoiler son identité a fait remarquer que si Aristide avec le potentiel de mobilisation de  ses fanatiques lavalas est traité de cette manière aussi illégale, qu'adviendra t-il d'un inconnu que le régime décide de persécuter ?

En voulant s'en prendre à Aristide, qui a certes des choses a se reprocher, sans suivre strictement les procédures légales,  Martelly et Lamothe ont obtenu le résultat inverse. Maintenant le leader Lavalas est perçu comme un persécuté politique , un martyr. Car mort ou vivant Aristide continuera a hanté le sommeil des Duvaliéristes de la droite, de l'extrême droite haïtienne et des ambassades étrangères qui voient en lui le symbole de leur échec.

NSJ