Economie
Pourquoi la Chine ne sera pas le leader mondial
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La Chine est-elle en passe de devenir la prochaine superpuissance planétaire ? Cette question se pose de plus en plus à mesure que la croissance économique chinoise pointe à plus de 8 % par an, tandis que le monde occidental demeure englué dans la récession ou la quasi-récession. La Chine est d’ores et déjà la deuxième puissance économique mondiale, et sera la première en 2017. Et ses dépenses militaires dépassent la croissance de son PIB.
Il est tout à fait raisonnable de se poser cette question si l’on ne se place pas du point de vue américain. Dans l'esprit des Américains, il ne peut y avoir qu'une seule superpuissance. L'avènement de la Chine se fera inévitablement au détriment des États-Unis. En effet, pour de nombreux observateurs en Amérique, la Chine représente un défi existentiel.
Cette approche est absolument exagérée. En réalité, l'existence d'une superpuissance unique est tout à fait anormale, et n'a été possible qu'après l'effondrement inattendu de l'Union soviétique en 1991. La situation normale et celle d'une coexistence, tantôt pacifique, tantôt guerrière, entre plusieurs grandes puissances.
Non à la croissance économique autolimitative
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Au cours du temps, pays avancés et pays en développement ont expérimenté volontairement parfois, mais plus fréquemment sans le vouloir, différentes stratégies de croissance. Malheureusement beaucoup d'entre elles se sont révélées être des limitateurs ou des décélérateurs de croissance, des éléments de « développement précaire ». Pour éviter de graves dommages et des redémarrages économiques difficiles nous devons identifier bien plus tôt ces modèles de croissance autolimitative. Voici quelques-uns d'entre eux, tirés d'une liste qui va en s'allongeant.
Haiti : Capital social et Investissement (première partie)
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La campagne intensive menée pour attirer les investissements directs étrangers en Haïti constitue l’élément primordial de la stratégie actuelle des autorités haïtiennes. Stabilité politique et sécurité personnelle seraient les conditions à remplir pour stopper la vague des nouvelles alarmantes et attirer les capitaux internationaux. Cette stratégie, aussi méritoire soit-elle, ne semble pas tenir compte des réalités d’un État et d’une société se débattant pour sortir de l’orbite de l’ensauvagement macoute. D’une part, elle ne reconnaît pas la nature capricieuse et volage du capital
Haiti : Capital social et Investissement (troisième partie)
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La matrice du tout puissant « chef d’État bon papa » qui est sortie de cette situation de stagnation a combattu l’intelligence critique et bloqué l’émergence des nouveaux savoir-faire. Ce défaut de fabrique qui symbolise l’autorité est l’élément constituant couplé aux comportements irrationnels de roublardise et de médiocrité caractérisant souvent la classe politique. Le grotesque a pignon sur rue dans un décor qui force à l’amnésie. Et le refus d’accumulation historique qui porte à toujours vouloir recommencer à zéro vient faire pendant au refus d’accumulation économique. Tels sont les obstacles à lever et les barrières à franchir pour entrer effectivement dans la voie du développement équitable et durable. Toute autre voie revient à construire les étages de la maison Haïti sur une fondation de sable. De sable mouvant.
Le chapeau de Bolívar, ou les leçons d’économie de Chavez pour l’Europe, par Richard Gott (The Guardian)
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Le chapeau de Bolívar
Alors que le Venezuela vit la conjonction inédite d’un boom de croissance et d’une baisse de l’inflation, grâce à l’intensification des investissements sociaux, la construction massive de logements, le contrôle des prix en faveur des secteurs populaires; alors que le salaire minimum est le plus élevé du continent, nous publions le point de vue de l’historien Richard Gott, ex-rédacteur en chef du Guardian, auteur entre autres de “In the Shadow of the Liberator: The Impact of Hugo Chávez on Venezuela and Latin America”, Verso, 2001; « Cuba: A New History”, Yale University Press, 2004; et de « Britain’s Empire: Resistance, Repression and Revolt”, Verso, 2011.
Haiti : Capital social et Investissement (deuxième partie)
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Soumis à AlterPresse le 21 janvier 2012
Les paysans n'ont pas eu accès au savoir et à l'information, ce qui a bloqué leur participation et leur influence dans la conduite des affaires nationales. Entretemps, la dette publique se mettra à grimper, représentant parfois plus de dix fois les recettes de l'État, notamment en 1825. En effet, les recettes publiques étaient de 3 millions de dollars et la dette de l'indépendance contractée en 1825 était de 30 millions de dollars (150 millions de francs-or).
Quand la masse monétaire gonfle artificiellement le PIB
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▪ En 1970, les 10% de contribuables californiens les plus riches payaient 28,2% du total de l’impôt sur le revenu à l’état. Qui s’en plaignait ? Ils faisaient leur part du travail.
A présent, 78% des impôts sur le revenu californiens proviennent de ces “riches”.
Que s’est-il passé, exactement, entre 1970 et 2010 qui ait fait passer tant de richesse et de charges fiscales vers les plus hauts revenus ? Ce n’est pas seulement dû aux crédits d’impôts — ils en paient plus que jamais.
Alors quoi ?