Analyses & Opinions
Robert Lodimus: …Le devoir et l’obligation de sauver Haïti de la débâcle politique, sociale et économique
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- Publié le mardi 27 août 2019 01:31
« Les hommes ont un défi majeur à relever, celui de savoir vivre ensemble. Le " surhomme " n'est pas celui qui est très fort ou très puissant. Le surhomme, c'est l'ensemble des hommes. Dès lors qu'ils coopèrent, s'allient, dès lors qu'il n'y a pas de compétition entre eux, ils peuvent progresser, atteindre des performances supérieures. C'est pourquoi il faut organiser, encore et toujours, des rencontres entre les hommes. C'est la seule richesse. »
(Extrait d'une conférence en juillet 2004 d’Albert Jacquard)
Par Robert Lodimus (Montréal) ---Émile Zola a publié son roman « La Débâcle » en 1892. En France, le second Empire, qui devient un symbole de décadence et de corruption, s’effondre. Deux amis, Jean Macquart et Maurice Levasseur, sont opposés idéologiquement. Ils ont, chacun, une conception de la France de demain. Lors de la « Semaine Sanglante » en 1870, ils se retrouvent face à face sur le champ de bataille. Le communard Maurice Levasseur est transpercé mortellement par la baïonnette de Jean Macquart qui ne l’a pas reconnu. Dans ce livre, l’auteur dénonce les horreurs de la guerre. Mais nous laisse aussi un message important qui devrait retenir notre attention : être capable de faire renaître un pays de la débâcle. Pour Émile Zola, c’était la France de 1870. Pour les Haïtiens, il s’agit de l’Haïti de 2019. Je reprends quelques mots d’Éric Boulanger, docteur en études littéraires à l’Université du Québec à Montréal (l’UQAM), pour déclarer qu’Haïti doit « surmonter la honte de la défaite » pour « retrouver le chemin des honneurs et de la gloire ».
La Question Juridique des Prêts de L’ONA
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- Publié le mardi 30 juillet 2019 02:08
La quasi-impossibilité d’avoir un prêt
La Calamité Rose: Ayiti-Exit - la nécessité d’arrêter la Caravane du Faire Semblant (4 de 9)
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- Publié le vendredi 26 juillet 2019 03:21
Par Alin Louis Hall --- La disparition du politique au profit de ce nihilisme revendiqué par une classe moyenne qui mange à tous les râteliers a provoqué des dégâts considérables. Le « banditisme légal » est devenu le déterminisme haïtien. Impossible de trouver avec la lampe de Diogène un homme en plein midi ! Cet état permanent de déréliction a déjà détruit les rapports sociaux équilibrés et les valeurs fondamentales. Par exemple, le vote est devenu un commerce de détail. À défaut d’une action politique innovante, s’annonce une continuité de la gestion mercantile et anarchique des maigres ressources de l’État. Les options actuelles qu’on veut imposer amplifieront tous les dangers. Elles n’offrent qu’un lendemain sans trace ni passé. Haïti est désormais une bombe à retardement environnementale, économique, sociale et culturelle. Pendant que les secteurs porteurs et filières traditionnelles constatent leur disparition programmée, l’abandon des terres alimente le modèle entrepreneurial dominant du taxi-moto qui ne crée aucune richesse. En augmentant la pression sur les infrastructures sanitaires déjà défaillantes en raison du nombre d’accidents, cette activité transitoire avant le départ volontaire est un des maillons forts de la chaine d’importation et n’est pas sans conséquences sur notre balance de paiement et notre facture pétrolière.
Michel Martelly Rejeté Partout dans la diaspora
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- Publié le lundi 17 juin 2019 02:23
Misogynie, machisme, cleptomanie, grivoiserie, indécence et impudeur sont les expressions dénonciatrices et accusatrices qui donnent raison aux communautés haïtiennes de l’étranger pour contester la présence du leader du Parti-Haitien-Tet-Kale (PHTK), Michel Martelly, en Amérique du Nord. Les haïtiens de Mont Real ont initié cet acte socio-patriotique, le vendredi 22 mars 2019, en chassant de leur ville, l’ancien « président de la honte » qui n’a jamais cessé de souiller la présidence haïtienne, même après la fin de son quinquennat. Les résidents de New Jersey, de la ville de Union, ont suivi l’héroïsme des montréalais, ce vendredi 14 juin 2019, jour de la fête des pères, en annulant un bal nauséabond planifié, pour le lendemain, dans l’auditorium de l’église St Demetrios. Puis, le nauséeux Martelly s’est fait humilier à New York, par des contestataires en colère, à sa sortie d’un restaurant. Des verbes outrageux comme « voleurs », « sans honte », « Petrovoleur » et autres sont écoutés dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux.
La Calamité Rose: Ayiti-Exit - la nécessité d’arrêter la Caravane du Faire Semblant (3 de 9)
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- Publié le vendredi 7 juin 2019 01:10
Par Alin Louis Hall --- Comme le journaliste Frantz Duval l’a si bien démontré dans son éditorial du 26 avril 2017, le président haïtien est un personnage qui n’excelle à rien que nous persistons à appeler « excellence ». Parlant de ce « bon père de famine », il écrit : « Deux présidents, deux gouvernements plus tard, les mesures nécessaires pour relancer la normalité dans les zones affectées tardent encore. Il a fallu les pluies de la fin de la semaine écoulée pour que tout le monde se rende compte combien le Sud demeure fragile et dépourvu de ressources pour faire face à la plus petite inondation[1]. » En réalité, le moule de Sténio Vincent continue à reproduire en série ces « volontaires de la servitude nihiliste » (VSN) sans réponses concrètes aux problèmes qui taraudent la société haïtienne. Nos mauvaises pratiques de « faire semblant » reflètent l’absence d’esprit critique et d’éducation dans laquelle la société haïtienne s’est enfermée. De ce fait, l’égocentrisme triomphe avec tout ce que cela comporte de blocage et de fausseté. En clair, le « faire semblant » est la manifestation la plus évidente de l’ignorance régnante et du refus de savoir de la société haïtienne.
Quand un « docteur » se trompe de cible et défend l’indéfendable : Réponse de Sonceau Gamaël à Ford Figaro sur sa lettre adressée au Député Jerry Tardieu
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- Publié le vendredi 7 juin 2019 00:51
Monsieur Figaro,
Je ne vous connais pas. Mais j’ai eu envie de vous répondre en lisant une lettre que vous avez adressé au Député Jerry Tardieu « en réponse » à sa courageuse prise de position contre les dérives du pouvoir PHTK et ses propositions réalistes de sortie de crise. S’il existe toujours des gens comme vous pour défendre l’indéfendable, il doit exister des gens comme moi pour les dénoncer.
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